Crash du vol MH17 : Le procès est nécessaire pour établir la justice

Cette déclaration a été faite par le ministère tchèque des Affaires étrangères.

« Il s'agit d'une étape importante dans la recherche de la vérité et de la justice pour les victimes de cette tragédie et leurs proches, ainsi que pour la responsabilisation des personnes impliquées dans la destruction de l'avion MH17 », peut-on lire dans le communiqué.

La République tchèque salue l'ouverture de l'audience dans cette affaire et exprime sa pleine confiance dans l'indépendance et le professionnalisme du système judiciaire néerlandais.

En outre, la République tchèque exhorte tous les États, y compris la Fédération de Russie, à coopérer pleinement à l'enquête, conformément à la résolution n ° 2166 du Conseil de sécurité des Nations unies.

Le Boeing 777 de la compagnie Malaysian Airlines, parti d’Amsterdam pour Kuala Lumpur le 17 juillet 2014, avait été touché en plein vol par un missile BUK de conception soviétique au-dessus de la zone de conflit armé avec les séparatistes pro-russes dans l’est de l’Ukraine. Les 298 personnes à bord, parmi lesquelles 196 Néerlandais, avaient été tuées. Les quatre accusés, premiers suspects à être inculpés dans cette affaire, sont poursuivis par le parquet néerlandais pour avoir convoyé le système de missiles anti-aériens BUK, avant que celui-ci soit tiré par d’autres personnes encore non identifiées. L’équipe internationale d’enquêteurs, dirigée par les Pays-Bas, a établi en mai 2018 que l’avion avait été abattu par un missile provenant de la 53e brigade antiaérienne russe basée à Koursk (sud-ouest). À la suite de ces révélations, les Pays-Bas et l’Australie, dont 38 ressortissants ont péri dans le drame, ont ouvertement imputé à la Russie la mort de leurs ressortissants.

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