Nelya Pohrebytska, victime de viol à Kaharlykh, affirme que sa famille et elle reçoivent des menaces
Dans cette interview, la jeune femme a dévoilé de nouveaux détails sur ce qui s'est passé.
Elle a avoué que son voisin Mykhaylo l'avait amenée au poste, affirmant qu'elle devait témoigner dans l’affaire de vol dans l’étalage. Cependant, en place, les deux policiers ont immédiatement commencé à intimider la jeune femme. Tout d’abords, les policiers lui un masque à gaz sur Nelya pour lui bloquer l’entrée d’oxygène. Alors la jeune femme a commencé à saigner du nez, et Nykola Kuziv, un des bourreaux l’a conduite aux toilettes situées au rez-de-chaussée.
« Il y avait du monde au commissariat, ils ont tout entendu et certains l'ont vu, mais personne ne m'a aidé. Par la suite, Kuziv a pris mon passeport et depuis je ne l’ai plus revu. Donc, je n’ai plus de passeport et je ne peux pas aller en ville pour faire un examen d'IRM, car j’ai souvent mal à la tête », raconte Nelya.
Vers 2 heures du matin, Mykola Kuziv a quitté le commissariat, alors, son collégue, Serhiy Soulima, est venu violer Nelya.
« Même à 4 heures du matin, Serhiy ne voulait pas me laisser partir, lors que j'ai demandé comme je pouvais, je me suis même mise à genoux devant lui. Je lui disais : « Juste laissez-moi partir, car si Mykola revient, il va me tuer… ». Mais il s'est avéré que Serhiy doit aller travailler, donc il a fini par me laisser partir », raconte Nelya.
Maintenant, Nelya a peur que ses agresseurs échappent à la punition et se vengent de sa famille. Plus tôt, la détenue Mykola Kuziv a menacé la victime qu'il se vengerait d'elle après sa libération.
Comme Ukrinform l’a déjà relevé, dans la nuit du 24 au 25 mai, une jeune femme, originaire de Kaharlykh, petite ville dans la région de Kyiv, a porté plainte pour actes de torture contre deux policiers. Elle les a accusés de l’avoir tabassée, torturée et violée à plusieurs reprises par deux policiers directement dans les locaux du poste de police.Il y a quelques jours, la victime a affirmé qu’elle recevait des menaces de la part des policiers.
eh