Porochenko a ordonné le gel des actifs de Gazprom si la décison d’arbitrage n’était pas respecté
Le président ukrainien Petro Poroshenko a ordonné de demander le gel des actifs de Gazprom si la société russe ne se conformait pas à la décision de l'Institut d'arbitrage de la Chambre de commerce de Stockholm.
Il a fait cette déclaration lors d'une réunion du Conseil de sécurité nationale et de défense de l'Ukraine, rapporte un correspondant Ukrinform.
"Je lance un appel à Andriy Kobolev, PDG de NJSC Naftogaz, au procureur général, au ministère de la Justice, au ministère de la Justice et au ministère des Affaires étrangères dirigé par Pavlo Klimkine, de convoquer de toute urgence une réunion, et si Gazprom ne paie pas l’argent dû – apparement il aurait commencer le paiement hier-, Naftogaz devra geler les actifs de Gazprom et assurer la mise en œuvre de ces décisions", a déclaré Porochenko.
Il a dit que l'Ukraine dispose de suffisamment de données sur ces actifs, qui selon lui, sont également utilisés dans le projet de gazoduc Nord Stream 2.
Porochenko a qualifié les déclarations provocatrices de Gazprom selon lesquelles l’entreprise de monopole russe ne respecterait pas les décisions de la cour d'arbitrage de Stockholm et a souligné qu'une telle position devrait avoir des "conséquences géopolitiques".
"Le non-respect des décisions judiciaires a des conséquences géopolitiques extrêmement importantes: comment l'Europe peut-elle compter sur la fiabilité de ce fournisseur de gaz ? De quel genre de Nord Stream 2 ou Turkish Stream pouvons-nous parler si la société déclare officiellement durant des discussions ave Naftogaz qu’elle ne va pas se conformer à la décision du tribunal", a-t-il dit.
Comme indiqué précédemment le 28 février, le tribunal d'arbitrage de la Chambre de commerce de Stockholm a obligé Gazprom à payer à NJSC Naftogaz 4,63 milliards de dollars en compensation pour le non-respect de ses obligations de transit de gaz.
Dans le même temps, le tribunal arbitral a rejeté les demandes de Gazprom concernant les amendes pour les volumes de gaz de transit, prétendument pris illégalement par Naftogaz.
EH