Le Japon soutient l'intention de l'Ukraine de réutiliser la zone d'exclusion de Tchernobyl

Le ministre de l'écologie et des ressources naturelles de l'Ukraine, Ostap Semerak, a fait cette déclaration à la suite de sa rencontre avec le ministre de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie du Japon à Tokyo, rapporte le service de presse du ministère :

"Nos collègues japonais ont exprimé leur soutien au gouvernement de l'Ukraine et, en particulier, à notre ministère concernant le retour de l'infrastructure de la centrale nucléaire de Tchernobyl à des fins d'utilisation économique.En outre, nous pouvons nous attendre à l'arrivée d'entreprises japonaises dans la zone d'exclusion de Tchernobyl", a indiqué M. Semarak, notant que le Japon était l'un des pays les plus actifs au monde dans la mise en œuvre d'une nouvelle politique énergétique et de la transition vers une économie sobre en carbone.

Dans le même temps, le ministre japonais a confirmé sa volonté de coopérer avec l'Ukraine dans de nombreux domaines, en particulier dans celui du changement climatique, crucial dans un contexte de nouvelle politique énergétique chère au Japon et à l'Ukraine.

Son homologue ukrainien a déclaré que 60% des gaz à effet de serre en Ukraine ont été émis par les installations énergétiques du pays et que la recherche d'abaissement de cet indicateur pourrait être un projet conjoint ukraino-japonais.