
Zelensky ne veut pas renoncer à la coopération avec le FMI
« Une personne peut-elle vivre sans eau pendant une semaine ? Mais pour quoi faire ? On peut en dire autant de la situation avec le FMI. Pourquoi prendre de tels risques et porter la situation au défaut, pourquoi aurions-nous besoin de tous ces essais ? Nous en avons déjà trop », a déclaré M. Zelensky lors d’une émission-débat « Svoboda slova de Savik Chouster » (Liberté de parole en français).
Le président a noté qu'un tel soutien était important pour l'Ukraine.
« Si c'était à un autre moment, si c'était calme, nous pourrions penser si cela nous est profitable ou non. Maintenant, c'est comme du sang pour un corps humain ... Nous sommes convenus [que l'Ukraine obtiendrait] au moins 8 milliards de dollars du FMI, plus le [décaissement de] la Banque mondiale », a dit le chef de l’État, notant qu’au total, l'Ukraine pourrait obtenir 10 milliards de dollars avec l’aide du FMI, de la Banque mondiale et de l'UE.
En outre, il a fait remarquer qu'il avait des conversations quotidiennes avec des dirigeants d'autres pays, tels que les Émirats arabes unis, le Canada, l'Azerbaïdjan et a assuré que « nous aurons plus d'argent ».
Dans le même temps, Zelensky a mis l’accent sur le fait que la coopération avec le FMI était un signal pour tous. « Tous se concentrent sur une seule question. Ils disent : s'il y a [une coopération continue de l'Ukraine avec le FMI], nous vous soutiendrons. Cela comprend l'aide humanitaire, des crédits préférentiels pour soutenir l'économie de l'Ukraine. Cela dépend du signal et le seul signal pour eux est un mémorandum avec le FMI. Il s'agit de la confiance en l'Ukraine », a souligné le chef de l'État.
Le président a rappelé que le FMI avait insisté sur un certain nombre de conditions, notamment la réforme du marché foncier, dont la loi avait déjà été adoptée et la loi sur les banques, qui devrait encore être adoptée.
kh