Notes de bas de page

Ukrinform
Ensemble des informations explicatives à ajouter en bas de dépêche selon les sujets.

  • L'Eurovision 2020 

    L’Ukraine participe au Concours Eurovision depuis 2003 (seuls vingt-cinq pays devaient initialement participer au concours, mais l’UER décida d’ouvrir une place supplémentaire et de l’offrir à l’Ukraine, qui put faire ses débuts), et l’a remporté à deux reprises, en 2004 et en 2016.

    La première fois, en 2004, avec la chanson Wild Dances, interprétée par Ruslana. Dans les mois précédant le concours, Ruslana avait entrepris une vaste tournée promotionnelle. Elle visita de nombreux pays européens, ce qui eut un impact certain sur sa victoire. Durant les répétitions, ses danseurs et elle endommagèrent le plancher de la scène. Ils fêlèrent certains écrans LED qui durent être remplacés. Par la suite, Ruslana deviendra une héroïne de la Révolution orange ukrainienne et un soutien important du président Viktor Iouchtchenko.

    La seconde fois, en 2016, avec la chanson 1944, interprétée par Jamala. La chanteuse avait écrit et composé elle-même son morceau et y évoquait sa grand-mère, Tatare de Crimée, déportée sur ordre de Staline durant la Seconde Guerre Mondiale.

    Le pays participe depuis 2003 et a manqué deux éditions du concours : en 2015 et 2019. Depuis l’instauration des demi-finales, en 2004, l’Ukraine n’a manqué aucune finale du concours, parvenant à se qualifier à chaque fois. Le pays fait partie des valeurs sûres du Concours, en plus des deux victoires, le pays compte deux secondes places en 2007 et 2008, et une troisième place en 2013.

    La 65e édition du Concours Eurovision aura lieu à Rotterdam aux Pays-Bas, à la suite de la victoire de Duncan Laurence au Concours 2019, avec la chanson Arcade. C'est la cinquième fois que le pays accueillera le Concours, après les éditions 1958, 1970, 1976 et 1980. Les demi-finales se dérouleront les 12 et 14 mai 2020 et la finale aura lieu le 16 mai 2020. Le slogan de cette édition est Open Up.

  • Élections: 

    Les 41 candidats officiellement enregistrés sont : Igor Chevtchenko, Serhiy Kapline, Valentin Nalivaytchenko, Vitaly Skotzyk, Andriy Sadovy, Vitaly Koupriy, Yevhen Moravyov, Anatoly Gritsenko, Gennady Balachov, Olga Bogomlets, Olexandre Chevtchenko, Roman Nasirov, Yuriy Boyko, Oleg Lyachko, Arkady Kornatsky, Olexandre Vilkul, Yulia Timochenko, Dmytro Dobrodomov, Olexandre Moroz, Illya Kiva, Ruslam Kochulynsky, Volodymyr Zelensky, Inna Bogoslovska, Igor Smechko, Olexandre Danilyuk, Serhiy Taruta, Yuriy Derevyanko, Mykola Gaber, Roman Bezzsmertny, Victor Bondar, Victor Krivenko, Sehiy Kryvonos, Serhiy Nosenko, Ruslan Rygovanov, Yuriy Timochenko, Vassyl Zhouravlev, Andriy Novak, Petro Porochenko, Yuriy Karamazine, Yulia Litvinenko, Olexandre Vachtchenko, Volodymyr Petrov, Olexandre Solovyev et Dmytro Gnap. 

    La campagne pour l'élection du président de l'Ukraine a débuté le 31 décembre 2018. La désignation des candidats par les partis politiques ou hors des partis et la soumission des documents des candidats à la CEC prendront fin le 3 février 2019. Avant de soumettre les documents à la CEC, le candidat ou le parti qui l'a proposé doit déposer une somme de 2,5 millions d’UAH.

    La première tour des élections aura lieu le 31 mars 2019.

  • Volodymyr Baloukh :

Pour information : Volodymyr Baloukh, un agriculteur de Crimée et activiste pro-ukrainien, a été arrêté le 8 décembre 2016 par le FSB. Selon sa femme, les agents des services secrets sont venus perquisitionner son domicile, à Serebryanka, dans la région de Razdolnensk en Crimée. Les membres du FSB ont déclaré avoir trouvé 90 cartouches de munitions et des engins explosifs. 

Il a été condamné le 4 août dernier à 3 ans et 7 mois de prison ferme et à une amende de 10 000 roubles par la Cour de la région de Razdolnensk en Crimée annexée. Volodymyr Baloukh a entamé le 18 mars une grève de la faim pour dénoncer les mauvais traitements dont il se dit victime de la part de l'administration pénitentiaire russe en Crimée occupée.

  • Aide macro-financière :

Pour information : La Commission européenne a présenté début mars une proposition visant à lancer le quatrième programme d'aide macro-financière à l'Ukraine, d'un montant de 1 milliard d'euros, afin de soutenir la stabilisation de son économie et son processus de réforme structurelle.

Toutes les tranches de l'aide financière sont versées sous conditions par l'Union européenne, notamment relatives aux réformes économiques et à la lutte anti-corruption.

L'UE a jusqu'à présent versé ou promis 12,8 milliards d'euros depuis le début de la crise en 2014 pour soutenir le processus de réforme en Ukraine, y compris 2,8 milliards d'euros à travers trois programmes d'aide macro-financière.

  • Stanislav Klykh et Mykola Karpyuk :

Pour information : Stanislav Klykh et Mykola Karpyuk sont deux citoyens ukrainiens arrêtés en Russie, respectivement en août et en mars 2014, et condamnés à 20 ans de prison par les instances judiciaires de la Fédération de Russie après un simulacre de procès.

Si l'implication de Karpyuk dans deux organisations nationalistes est vérifiée, celle de Klykh est plus qu'éphémère. Le premier a été le bras droit du commandant de Pravy sektor et membre de l'ancienne Assemblée nationale ukrainienne (UNA UNSO). Il est accusé d'avoir créer et dirigé un groupe appelé «Viking». Klykh, qui a également été brièvement membre de l'UNA-UNSO alors qu'il était à l'université, est supposé y avoir participé.

Pourtant, les deux hommes ont été condamnés pour leur supposée participation aux combats contre les forces fédérales russes en Tchétchénie durant la première guerre éponyme, en 1994 – 1995, et pour avoir contribué à la mort de 30 soldats. Aucun des deux ne s'y est pourtant rendu et leurs défenses ont prouvé à de nombreuses reprises les incohérences temporelles de l'enquête, qui s'est majoritairement basé sur des « aveux » extorqués au cours des 18 mois de détention au secret de Karpyuk et des 10 moisde Klykh.

Ces aveux ont pourtant été rétractés dès que les citoyens ukrainiens ont été autorisés à voir des avocats, qui ont par la suite transmis à la communauté internationale leurs témoignages de tortures et de mauvais traitements. Une procédure est d'ailleurs actuellement en cours auprès de la Cour européenne des droits de l'Homme.

  • Autocéphale :

Pour information : Le conflit liturgique en Ukraine est né de la création, en 1992, d'une Eglise orthodoxe indépendante en Ukraine, le Patriarcat de Kyiv, avec la volonté de se détacher de l'influence de Moscou. Aujourd'hui, les deux patriarcat, Kyiv et Moscou, cohabitent dans le pays, mais la situation géopolitique de ces dernières années a fortement tendu les relations entre les deux et l'Eglise a eu un rôle fort de soutien à la lutte depuis les événements du Maïdan, le Patriarcat de Kyiv prenant la cause des manifestants de la capitale puis des nouvelles autorités ukrainiennes dans l'opération anti-terroriste en cours dans l'Est du pays, tandis que les légats du Patriarcat de Moscou soutenait les séparatistes armés et les Républiques auto-proclamées du Donbass.  

L'appel du Président ukrainien vise à donner au Patriarcat de Kyiv, majoritaire dans le pays, une reconnaissance et une légitimité liturgiques (39% des ukrainiens disent s'y rattacher, contre 20% pour celui de Moscou selon une étude de l'International Republican Institute de novembre 2017).

En janvier 1992, le Patriarcat de Moscou avait rejeté la demande d'autocéphale de Kyiv, qui s'était déjà tourné, en vain, vers la seconde autorité de l'Eglise orthodoxe, le Patriarcat œcuménique de Constantinople. Une reconnaissance par celle-ci permettrait à L'Eglise indépendante de Kyiv de retrouver une légalité canonique.

  • Nord Stream 2 : 

Pour information : A la fin de mois de mars, la société Nord Stream 2, dont Gaztrom est le fondateur et unique actionnaire, a reçu l'autorisation de construire le gazoduc « Nord Stream-2 » dans les eaux de la zone économique allemande en mer Baltique ; autorisation également accordée au début du mois d'avril par le gouvernement finlandais. La construction du gazoduc Nord Stream 2 doit débuter en 2018 et se terminer d'ici fin 2019.

Dans un contexte de crise du gaz en tre la Russie et l'Ukraine, au plus haut au début du mois de mars suite à la décision du tribunal d'Arbitrage de Stockholm de donner raison à l'Ukrainien Naftogaz face à Gazprom dans des querelles liées au transit vers l'UE, le 5 avril 2018, le Parlement ukrainien a adopté une résolution « Sur un appel de la Verhovna Rada de l'Ukraine à la communauté internationale sur l’inadmissibilité de la construction du gazoduc Nord Stream 2 et de la monopole russe  sur les marchés du gaz mondiaux », dans le but de sensibiliser les dirigeants européens à la menace géopolitique que constitue ce gazoduc. En effet, selon l'Ukraine, le but final de la société Gazprom et des autorités russes est d'utiliser la liaison gazière comme un instrument de pression politique sur l'Union européenne et l'Ukraine. Sa position hors du circuit de transit pourrait entraîner une fragilité stratégique et énergétique. Kyiv estime que le coût de construction et de rentabilisation du gazoduc reliant la Russie à l'Allemagne est trop important pour permettre à l'UE de tirer des bénéfices de son utilisation.

  • Roman Souchtchenko : 

Pour information : Roman Souchtchenko, correspondant d'Ukrinform en France, a été arrêté le 30 septembre 2016 à Moscou où il se rendait pour un voyage privé, en violation complète du droit international, avant d'être accusé d'"espionnage". Le FSB russe a déclaré que Souchtchenko était membre de la Direction des renseignements du ministère ukrainien de la Défense, qui a pour sa part toujours nié ces allégations.

Le 24 janvier 2018, le tribunal municipal de Moscou a prolongé la détention de Souchtchenko pour deux mois supplémentaires - jusqu'au 30 mars 2018. L’appel fait par la défense contre cette décision a été rejeté à la mi-mars et les audiences préliminaires, qui se sont ouvertes le 27 mars dernier ont été suspendues le jour même jusqu'à la fin du mois d'avril. La détention de Roman Souchtchenko a quant à elle été prolongée de six mois, jusqu'au 16 septembre 2016. 

Le 24 avril, l'accusation a présenté ses preuves devant le tribunal qui a autorisé la défense à présenter les siennes le 25 avril.

24 avril toujours, la Commission de qualification des avocats de Moscou a décidé de déchoir l'avocat du journaliste d'Ukrinform, Marc Feyguine, de son statut d'avocat.

  • Stratégie 18 (Crimée) :

L'Action perpétuelle "Stratégie 18" est une  mouvement de résistance et de dénonciation activiste et pacifique organisée contre l'annexion de la Crimée par la Fédération de Russie et au persécutions politiques et ethniques organisées depuis lors dans la péninsule, dont le nom se réfère à la déportation des tatars de Crimée par le régime de Staline vers l'Asie centrale le 18 mai 1944.

  • L'affaire Hizb-ut-tahrir :

L'affaire Hizb-ut-tahrir concerne le procès et la condamnation à 12 ans de réclusion du leader de la branche criméenne du mouvement islamique du même nom, Ruslan Zeytullayev.

L’organisation Hizb-ut-Tahrir compte des membres au sein de la communauté musulmane des Tatar de Crimée. L’annexion de la péninsule par la Fédération de Russie l'a placé sous la juridiction russe et a fait tomber le mouvement religieux sous le coup de la décision de la Cour Constitutionnelle russe de dissoudre ce mouvement en Russie en 2003.

Les activités du Hibz-ut-Tahrir étaient autorisées en Crimée jusqu'en mars 2014, en vertu de la loi Ukrainienne.

  • Tchernobyl :

Pour information : Le 26 avril 1986, à 01h23, une puissante explosion a retenti au niveau du quatrième réacteur nucléaire de la centrale de Tchernobyl, causant la destruction d'une partie du réacteur et de la salle des turbines.

L'explosion a déclenché un incendie violent qui n'a pu être entièrement éteint que le 10 mai, lorsque la plus grande partie du graphite a brûlé.

L'explosion et le feu ont formé un nuage radioactif qui a recouvert non seulement le territoire de l'Ukraine moderne, de la Biélorussie et de la Russie, mais aussi des territoires de nombreux pays européens : Suède, Autriche, Norvège, Allemagne, Finlande, Grèce, Roumanie, Slovénie, Lituanie. et Lettonie parmi les plus exposés. Cet accident a été classé au septième et plus haut niveau de dangerosité sur l'échelle internationale des événements nucléaires et radiologiques (INES).

Dès les premières heures, Moscou et la direction politique de la RSS d'Ukraine ont cherché à dissimuler l'accident et les conséquences catastrophiques pour les populations et l'écologie. 

  • Loi linguistique :

Pour information : Le 28 février 2018 la Cour constitutionnelle d’Ukraine a jugé contraire à la Constitution, et donc invalide, la loi sur les langues adoptée en 2012, dite «loi Kivalov-Kolesnichenko», qui autorisait une large présence des langues minoritaires dans l'enseignement en fonction des régions.

La nouvelle législation linguistique ukrainienne, adoptée en septembre 2017, soit avant la décision de la Cour constitutionnelle mais après sa saisie (2016) prévoit une augmentation du nombre de représentants d'une minorité dans une région pour que la langue de celle-ci puisse être enseignée, tout en obligeant à un partage maximum des matières de 60 – 40 % en faveur de l'Ukrainien et en introduisant l'obligation de la langue nationale dès 10 ans.

Cette nouvelle législation n'a pas été sans heurts puisqu'une partie de la population, russophone, principalement dans l'est et le sud du pays, s'estime directement visée par celle-ci.

La minorité hongroise de Transcarpathie (150 000 personnes), soutenue par le gouvernement hongrois, s'est également opposée à cette loi.

Ces tensions ont amené Budapest à contrecarrer à plusieurs reprises les réunions et conférences organisées entre l'Union européenne, l'OTAN et l'Ukraine en posant son veto et exigeant des amendements à la législation ukrainienne.


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