La France a accueilli un premier réfugié homosexuel tchétchène le jour de la visite de Poutine
Cette information a été communiquée par l’association « SOS Homophobie », et reprise par «France Info ». Son identité n'a pas été révélée.
« Selon les informations fournis par Joël Deumier, la personne qui vient d’arriver sera bientôt suivie par d’autres homosexuels persécutés en Tchétchénie », peut-on lire dans le communiqué.
L'association SOS Homophobie a montré son opposition au discours officiel des autorités russes, qui nient les exactions sur les minorités sexuelles en Tchétchénie.
De plus, lors d’une conférence de presse commune avec Vladimir Poutine, le président français, Emmanuel Macron, a déclaré être parvenu à un accord avec son homologue pour surveiller attentivement la situation :
« Le président Poutine m’a affirmé qu’il prenait régulièrement des mesures concernant les conditions des représentants de la communauté LGBT en Tchétchénie pour connaître la vérité et travailler avec les autorités locales afin de régler cette situation compliquée », a-t-il souligné.
Le jour de la visite du président Poutine en France, l’ONG Amnesty International a organisé une manifestation à Paris pour protester contre les exactions commises contre la communauté LGBT en Tchétchénie.
Les organisations LGBT françaises avaient auparavant déposé une plaine auprès de la Cour pénale internationale à l'encontre de Ramzan Kadyrov, qu'elles accusent de génocide.
EH