Selon Volodymyr Omelyan, Boryspil a fait tout pour que Ryanair parte en claquant la porte
Cette déclaration a été publiée sur la page Facebook du ministre.
«Boryspil aurait pu signer l’accord de base sans aucun risque pour l’aéroport. Et cela aurait été inauguré», a-t-il écrit.
En commentant le fait que l’aéroport avait rendu publiques les conditions de la compagnie low-cost, le ministre a souligné que « ces actes ont été menés pour forcer Ryanair à partir en claquant la porte ».
Il a ajouté que Ryanair avait un accord de base et des accords supplémentaires. C'était ces derniers qui auraient été "discutables".
Selon le ministre, Boryspil a été choisi pour être l’aéroport de base de Ryanair, car il possède deux terminaux libres.
«Quant aux aéroports régionaux : une moitié d’entre eux n’a pas de piste d’atterissage correcte (comme c’est la cas à Odessa), une autre moitié n’a pas de terminal (Gostomel). Et pourquoi les passagers ne peuvent-ils pas prendre leur avion à Kyiv, si à Boryspil il y a deux terminaux libres ? Une fois de plus : l’aéroport appartient à l’État, les terminaux nationaux sont construits avec l’argent du budget de l'état et actuellement, ils ne fonctionnent plus. L'aéroport dépense environ 250 millions d’Uah par an pour entretenir chaque terminal. Selon Ryabikine (Pavlo Ryabikine, directeur de Borispil), un terminal est utilisé pour les événements culturels et les expositions. On peut l’utiliser pour faire des réceptions, mais pas pour assurer les vols »,a-t-il-déclaré.
EH