Vitaly Markiv, un militaire ukrainien arrêté en Italie, a été interrogé

Vitaly Markiv, un militaire ukrainien arrêté en Italie, a été interrogé

Ukrinform
Vitaly Markiv, un militaire ukrainien, arrêté le 30 juin en Italie et accusé d’être impliqué dans le meurtre du journaliste et photographe italien Andrea Rocchelli, près de la ville de Slavyansk dans le Donbass, le 24 mai 2014 a été interrogé

Cette information a été communiquée par BBC Ukraine.

«Le premier interrogatoire de Markiv a eu lieu le 17 juillet», peut-on lire dans le communiqué.

Lors des audiences précédentes, l’accusé a profité de son droit de garder le silence en raison d’un changement d’avocat. Actuellement, il est défendu par Raffaele Della Valle, un avocat renommé en Italie.

L’interrogatoire a duré 6 heures et a été très détaillé.

La défense, qui insiste sur l'innocence de Markiv, a présenté ses arguments et les documents obtenus en Ukraine.

Tout d’abord, Markiv n’était pas commandant, mais simple soldat de la Garde nationale, donc il ne pouvait pas donner des ordres. Ensuite, à l’époque, son bataillon n’avait pas de mortiers. L’avocat assure que Markiv se trouvait sur une position militaire d’où il ne pouvait même pas voir le pied de la montagne Karatchoun, où le journaliste a été tué.

C’est pour cette raison que Raffaele Della Valle insiste pour que la cour se déplace sur le lieu des événements, le mont Karatchoun près de Slovyansk.

« Il n’y a que là bas qu’on peut comprendre à quel point cette affaire est compliquée. Il ne s’agit pas d’une surface plane d’un diamètre de 100 m, mais d’un mont d’une circonférence de quelques kilomètres où les distances sont importantes. J’ai aussi demandé d’interroger des camarades militaires de Markiv qui étaient avec lui et peuvent préciser les circonstances», a-t-il déclaré.

À son tour, l’accusation assure que Markiv était le commandant et que lui et «des tierces personnes  savaient qu’il s’agissait de journalistes et tiraient sur eux délibérément ». L’accusation parle aussi d’un grand nombre d’obus tirés sur le lieu où les journalistes se trouvaient.

Les témoins de l’accusation sont William Roguelon, un journaliste français, et deux journalistes italiens qui prétendent avoir parlé au téléphone avec Markiv.

Quant à la défense, elle préfère de ne pas dévoiler les noms de ses témoins.

Dans les 10 jours à venir, le juge doit prendre une décision: permettre le déplacement sur le lieu des événements ou déclarer la phase de l’enquête terminée et commencer le procès.

EH


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