Volodymyr Groisman : Nous ne permettons pas que l’on utilise une forme de chantage pour parler avec nous.

Le chef du gouvernement ukrainien a fait cette déclaration lors de sa visite à la Rada de l’Ukraine.

« En tant que grand pays européen avec 45 millions d’habitants, nous ne permettrons pas que l’on nous parle sur un ton qui est celui du chantage. Cela doit être notre position commune, celle du président, du parlement et du gouvernement », a-t-il déclaré.

Il a aussi ajouté que les autres pays doivent respecter l’Ukraine, car l’Ukraine respecte ses voisins et ses partenaires.

Le différend entre l’Ukraine et la Hongrie a eu lieu au mois de septembre lorsque la Rada Suprême de l’Ukraine a voté la loi « Sur l’enseignement ». Cette loi prévoit une période de transition pour les enfants inscrits dans les écoles au 1er septembre 2018, qui leur permet de suivre leurs études dans la langue de leur minorité nationale jusqu’au 1er septembre 2020. À partir du 1er septembre 2020, les enfants des écoles maternelles et des premières classes pourront suivre leur scolarité et parallèlement apprendre la langue de l’État. À partir de la 5e année d’études, les enfants des minorités nationales feront toutes leurs études dans la langue de l’État et étudieront la langue d’une minorité nationale en option. Si cette langue appartient à des langues de l’Union européenne, elle sera utilisée pour l’enseignement dans certains cursus.

Péter Szijjártó, ministre des Affaires Étrangères de Hongrie, a officiellement déclaré que le gouvernement hongrois avait décidé de bloquer toutes les décisions à venir de l’Union européenne dont l’objectif serait le rapprochement de l’UE avec l’Ukraine.

EH