L’UNICEF: les enfants sont des plus en plus souvent les victimes dans les zones du conflit
Cette information figure dans le nouveau rapport du Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF).
«Manuel Fontaine, directeur des programmes de l’UNICEF, a souligné que la plupart des enfants avaient été agressés chez eux, dans les écoles et sur les aires de jeux, et qu’une telle cruauté ne devrait pas devenir la norme», peut-on lire dans le rapport.
Le rapport indique les pays où les enfants sont souvent victimes des agressions.
En particulier en République centrafricaine, en raison de l'augmentation du niveau de violence, des enfants ont été tués, violés, enlevés et recrutés dans des groupes armés.
Les militants islamistes de «Boko Haram» ont forcé au minimum 135 enfants dans le nord-est du Nigeria et au Cameroun à se suicider, ce qui est presque cinq fois plus qu'en 2016.
Les enfants musulmans des Rohingyas au Myanmar ont souffert d'une «cruauté choquante et massive» lorsqu'ils ont été expulsés de leurs maisons dans l'État Rakhine.
Au Sud-Soudan, plus de 19 000 enfants ont été forcés à rejoindre les forces armées et les formations militaires.
Les affrontements au Yémen ont fait au moins 5 000 victimes parmi les enfants qui, selon les chiffres officiels, ont été tués ou blessés, et le nombre réel est probablement beaucoup plus important.
Dans l'est de l'Ukraine, 220 000 enfants vivent sous la menace constante des mines terrestres et autres engins explosifs laissés pendant les combats.
Le rapport note également que des millions d'enfants souffrent de malnutrition, de maladies et de blessures dans leur lutte pour la nourriture, l'eau et l'accès aux médicaments.
«L'UNICEF appelle toutes les parties des conflits à remplir leurs obligations en vertu du droit international, à cesser immédiatement de violer les droits des enfants, et à empêcher les attaques contre les infrastructures civiles, y compris les écoles et les hôpitaux», résume le rapport.
EH