L’année dernière, 383 Ukrainiens ont demandé l'asile en France
Cette information figure dans le rapport de l’ Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) :
"Les pays connaissant des situations de conflits armés continuent de représenter une part importante des premières demandes (Afghanistan : 2ème position ; Soudan : 4ème position ; Syrie : 6ème position ; République démocratique du Congo : 8ème position). Dans le même temps, en lien avec des problématiques sociétales, les demandes guinéenne et ivoirienne ont beaucoup augmenté (+ 112 % pour la Côte d’Ivoire ; + 62 % pour la Guinée). On assiste enfin à une très forte augmentation de la demande albanaise (+ 66 % de 1ères demandes) alors que le taux de protection reste peu élevé. Cette demande s’est fortement infléchie à compter du second semestre 2017. La demande haïtienne, qui demeure la troisième, apparaît s’être stabilisée", peut-on lire dans le rapport.
Selon le rapport, le nombre de demandes en provenance de l’Ukraine reste stable : 383 demandes en 2017 contre 382 en 2016 :
"La crise politique russo-ukrainienne demeure la source principale des craintes invoquées par la majorité des demandeurs, notamment originaires de la région du Donbass. Parallèlement, on note un nombre toujours important de demandes inhérentes à un refus hypothétique de se soumettre à une mobilisation militaire dans le cadre du conflit évoqué. Des motifs sociétaux émergent également, s’appuyant sur l’orientation sexuelle et les violences domestiques ou familiales. Par ailleurs, une minorité de demandeurs invoque des problèmes d’ordre religieux (Témoins de Jéhovah notamment), des problématiques mafieuses, des extorsions consécutives à un différend avec des personnalités ou fait valoir des persécutions à caractère ethnique (personnes d’origine arménienne ou couples mixtes). Enfin, un très faible nombre de demandeurs déclare provenir de Crimée et invoque des craintes postérieurement à l’annexion de ce territoire par la Russie", précise l'OFPRA.
EH