Poutine a calculé l'heure de la provocation dans le détroit de Kertch
Cette opinion a été exprimée par Jeffrey Mankoff, directeur du Center for Strategic and International Studies à Washington.
« Si Poutine voulait envoyer un signal pour montrer qu'il envisagait d'établir la souveraineté et la domination dans la mer d'Azov et que personne ne pouvait l’en empêcher, il a choisi le bon moment pour cela », a déclaré Mankoff dans une interview accordée à CBC News.
Selon lui, Trump est maintenant « dans une position de faiblesse en raison des résultats insatisfaisants des élections au Congrès et des enquêtes spéciales sur l'ingérence de la Russie dans les élections présidentielles ». De plus, les relations entre les États-Unis et leurs alliés traditionnels restent compliquées.
Selon l'expert, les problèmes de Trump ont permis à Poutine de tester la réaction des États-Unis à l'expansionnisme russe.
EH