Le Parlement européen appelle à augmenter la pression sur la Russie et exige la désoccupation de la Crimée
Les débats concernant cette situation ont eu lieu mardi au Parlement européen à l'occasion du cinquième anniversaire de l'occupation illégale de la Crimée par la Russie.
«Notre politique, qui maintient la non-reconnaissance de l'annexion illégale de la Crimée, est inébranlable», a déclaré Johannes Hahn, commissaire européen chargé de la politique européenne de voisinage et des négociations d'élargissement, au cours du débat.
Il a noté que l'annexion illégale de la Crimée et de Sébastopol avait des conséquences négatives sur la stabilité de la région tout entière.
Le commissaire européen a déclaré que l'UE attend la libération inconditionnelle par la Russie des marins ukrainiens capturés et de tous les prisonniers politiques ukrainiens du Kremlin, sans oublier Pavlo Hryb.
Parmi les autres cas de violation du droit international par la Fédération de Russie, Hahn a évoqué la construction illégale du pont de Kertch et le blocage du régime de navigation dans le détroit de Kertch.
« Nous continuerons à surveiller de près la situation dans la mer d'Azov », a-t-il souligné.
Elmar Brok, membre du groupe politique le plus important du Parlement européen et du Parti populaire européen, a insisté sur la nécessité urgente de rétablir le droit international en Europe, violé par la Russie.
«Nous devons maintenir le régime de sanctions», a déclaré le député.
La parlementaire du groupe politique de l'Alliance progressiste des socialistes et démocrates, Ana Gomez, a également noté que la Russie violait non seulement le droit international, mais portait aussi atteinte à l'indépendance de l'Ukraine.
«Poutine ne manque aucune occasion d'encourager les guerres dans les régions voisines, comme la Baltique, il tente de saper l'Union européenne. Les sanctions ne suffisent pas », a-t-elle souligné.
EH