Rosemary DiCarlo : En 2019, 27 civils ont péri dans le Donbass
Cette déclaration a été faite par Rosemary DiCarlo, Secrétaire générale adjointe des Nations Unies aux affaires politiques.
« En 2019, le Haut-Commissariat aux droits de l’homme avait enregistré 167 victimes civiles (27 tuées et 140 blessées): 63% causées par des bombardements et des tirs d’armes légères et de petit calibre, et 35% par des mines et des restes explosifs de guerre. Cela reflète une diminution de 40% par rapport à 2018 et représente les chiffres annuels les plus faibles de victimes civiles pour toute la période du conflit. Bien que cette diminution soit une évolution bienvenue, il faut noter qu’une réduction permanente et complète des armes « le meilleur moyen d’éliminer les victimes civiles », n’est toujours pas à portée de main », a-t-elle déclaré.
Selon la diplomate américaine, 63% des victimes ont été tuées ou blessées par des armes légères et 35 personnes par des obus et autres munitions qui n'ont pas explosé.
Cette déclaration a été faite par Rosemary DiCarlo, secrétaire générale adjointe des Nations Unies aux affaires politiques.
« En 2019, le Haut-Commissariat aux droits de l’homme avait enregistré 167 victimes civiles (27 tuées et 140 blessées): 63% causées par des bombardements et des tirs d’armes légères et de petit calibre, et 35% par des mines et des restes explosifs de guerre. Cela reflète une diminution de 40% par rapport à 2018 et représente les chiffres annuels les plus faibles de victimes civiles pour toute la période du conflit. Bien que cette diminution soit une évolution bienvenue, il faut noter qu’une réduction permanente et complète des armes « le meilleur moyen d’éliminer les victimes civiles », n’est toujours pas à portée de main », a-t-elle déclaré.
Selon la diplomate américaine, 63% des victimes ont été tuées ou blessées par des armes légères et 35 personnes par des obus et autres munitions qui n'ont pas explosé.
Elle a indiqué que l’ONU est particulièrement préoccupée par les personnes vivant le long de la ligne de contact, qui restent les plus vulnérables, alors que 3,4 millions de personnes ont besoin d’une aide humanitaire. Les femmes, qui dirigent près de 70% des ménages des deux côtés de la ligne de contact, sont confrontées à des défis particulièrement redoutables en raison de la poursuite des hostilités et de la volatilité le long de la ligne de contact. L’accès humanitaire, la protection des civils et des biens civils sont des défis quotidiens. Les infrastructures d’eau, d’éducation et de santé ont continué d’être gravement touchées par le conflit, ce qui a réduit l’accès à ces installations pour les civils. En 2019, 50 incidents ont endommagé des établissements d’enseignement, soit une augmentation de 200% par rapport à 2018. Quatre-vingt-huit incidents ont visé des infrastructures hydrauliques situées à proximité ou sur la ligne de contact, a déploré Mme DiCarlo.
La Secrétaire générale adjointe a ensuite indiqué que le plan de réponse humanitaire de 2019 étant gravement sous-financé, le plan de 2020 nécessitera 158 millions de dollars, pour atteindre deux millions de personnes. Ce conflit continue de faire un bilan humanitaire inacceptable pour la population ukrainienne. Il déstabilise la paix et la sécurité globales en Ukraine, mais aussi potentiellement dans la région dans son ensemble, a-t-elle dénoncé. Le récent élan positif et l’engagement affiché par les dirigeants du format Normandie et le Groupe de contact trilatéral pour répondre au conflit méritent notre encouragement et notre plein appui, a-t-elle dit. « La paix tant attendue et attendue depuis longtemps dans l’est de l’Ukraine peut être réalisée si la volonté politique est suffisante, les négociations menées de bonne foi et un soutien concret apporté aux efforts visant à faire taire les armes », a conclu la Secrétaire générale adjointe.
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