APCE : La traite des êtres humains est comme une pandémie mondiale

APCE : La traite des êtres humains est comme une pandémie mondiale

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Pierre-Alain Fridez (Suisse, SOC), Président de la Commission des migrations, des réfugiés et des personnes déplacé a comparé la traite des êtres humains à une pandémie mondiale.

Cette déclaration du fonctionnaire européen a été publiée sur le site de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe à la veille de la Journée mondiale de la lutte contre la traite d'êtres humains célébrée le 30 juillet.

« Lorsque les frontières étaient fermées et les citoyens confinés à domicile, un grand nombre de victimes ont dû faire face à de grandes difficultés, des dangers et problèmes. Certains ont été victimes de la traite sur des itinéraires encore plus dangereux à mesure que les frontières ont été fermées ; d'autres, comme ceux contraints à la prostitution ou à l'esclavage moderne dans l'agriculture, ont été abandonnés par les trafiquants faute de travail, et les victimes de la traite ont parfois été sans abri et sans aucun moyen de soutien. La plupart de ces victimes sont des migrants en situation irrégulière dont le statut les rend encore plus vulnérables à l'exploitation et aux abus ».

« La levée des restrictions de la Covid-19 et l'ouverture des frontières nationales ne remédient pas aux souffrances humaines des victimes de la traite. Le ralentissement économique mondial résultant de la pandémie accentuera la pression exercée par la pauvreté sur les personnes pour qu'elles s'exposent ou exposent leurs enfants à l'exploitation et à la traite des êtres humains. Il est important de faire preuve de tolérance zéro pour une culture où les étrangers, en particulier les femmes et les enfants, sont considérés comme inférieurs et donc ouverts à une telle exploitation ».

« Comme indiqué dans la Résolution 2323 (2020) de l'APCE sur une action concertée contre la traite des êtres humains et le trafic illicite de migrants, les États membres doivent redoubler d'efforts pour mettre fin à l'impunité qui prévaut souvent pour les trafiquants d'êtres humains et leurs clients. Les États doivent mettre en œuvre la Convention du Conseil de l’Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains et les recommandations de son Groupe d’experts sur la lutte contre la traite des êtres humains (GRETA), ainsi qu’inclure dans leurs stratégies également les États non européens qui sont des pays de transit pour les personnes victimes de la traite introduites clandestinement en Europe.

La traite des êtres humains est comme une pandémie mondiale qui doit être stoppée au niveau international afin de sauver des centaines de milliers, voire des millions de victimes inconnues, selon les estimations des Nations Unies. L'Assemblée parlementaire est prête à prendre une part active à cet effort », a conclu Pierre-Alain Fridez.

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