La Russie se retire des consultations avec les Pays-bas et l’Ukraine sur le crash du vol MH17
« Des actes inamicaux des Pays-Bas privent de sens toute poursuite des consultations tripartites et notre participation » à ces discussions entamées en 2018 afin d’établir les origines de la catastrophe, a déclaré la diplomatie russe dans un communiqué.
La diplomatie russe déplore l’annonce du gouvernement néerlandais en juillet, « après seulement trois rounds des consultations », de traduire en justice la Russie devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) « pour son rôle dans la destruction du vol MH17 ».
Les Pays-Bas « manifestent ainsi leur intention ferme de poursuivre le chemin vicieux (…) d’imputer de manière unilatérale la responsabilité à la Russie pour ce qui s’est passé », estime-t-elle.
Les Pays-Bas ont ouvertement accusé la Russie de la mort de ses ressortissants. Moscou a de son côté toujours nié avec véhémence toute implication dans le crash et a rejeté la faute sur Kyiv.
De son côté, le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba a estimé dans un communiqué publié par son bureau que ce retrait « est un témoignage éloquent de sa peur de la vérité sur ce qui s’est passé le 17 juillet 2014 dans le ciel au-dessus du Donbass », la région ukrainienne où il s’est écrasé.
Un Boeing 777 de la compagnie Malaysian Airlines, effectuant le vol MH17 d’Amsterdam pour Kuala Lumpur le 17 juillet 2014, avait été touché en plein vol par un missile BUK de conception soviétique au-dessus de la zone de conflit armé avec les séparatistes pro-russes dans l’Est de l’Ukraine. Les 298 personnes à bord, parmi lesquelles 196 Néerlandais et 38 Australiens, avaient été tuées.
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