APCE : Chaque jour, 137 femmes en moyenne dans le monde sont tuées par un partenaire ou un membre de la famille
Cette information a été communiquée par Le Président de l'APCE, Rik Daems, et de Zita Gurmai (Hongrie, SOC), rapporteuse générale de l'APCE sur la violence à l'égard des femmes.
« La violence à l'égard des femmes reste largement répandue. Chaque jour, 137 femmes en moyenne dans le monde sont tuées par un partenaire ou un membre de la famille, et les femmes représentent 64% du total des homicides commis par un partenaire ou un membre de la famille. Le confinement et les autres mesures prises pour contenir la pandémie de COVID-19 ont entraîné une énorme explosion des violences, certains pays indiquant une augmentation d'un tiers des abus. Mais il y a eu quelques signes positifs. Le mouvement #MeToo a contribué au signalement des auteurs de ces actes et à donner aux femmes le courage de dénoncer la violence. Des initiatives nationales et locales ont contribué à l'autonomisation des femmes et les ont encouragées à prendre leur vie et leur destin en main. La Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique (la Convention d’Istanbul) a suscité et encouragé des changements dans la législation et renforcé la protection de milliers de femmes et de filles », peut-on lire dans leur déclaration conjointe à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes (25 novembre).
« Malgré des progrès positifs, malgré la visibilité donnée à cette question, malgré toutes les dénonciations publiques, la violence continue – et la crise mondiale de santé publique que nous traversons a confiné les femmes et les filles dans des foyers violents. Nous n'aurions pas imaginé cela, ici en Europe aujourd'hui, mais c'est la triste vérité, et nous devons agir. Les autorités doivent intensifier leur action et leur financement des services d'assistance, augmenter les capacités d'hébergement et redoubler d'efforts en matière de prévention. Des leçons doivent être tirées de la première vague de la pandémie. Il n’y a pas de temps à perdre », a souligné Zita Gurmai.
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