Oulyana Souproune propose 5 changements pour le système de santé ukrainien
Oulyana Souproune, ministre de la Santé par intérim, l’a déclaré mercredi lors d’une réunion du gouvernement.
Ce projet de loi prévoit 5 changements globaux :
- Le premier changement : « l’ensemble des (attention, je ne sais pas si c’est exactement ce que signifie « le paquet ». Si ce n’est pas la totalité des soins, il faut mieux garder « le paquet de ») soins médicaux et des médicaments seront remboursés, avec garantie de l’Etat. »
- Le deuxième changement : « tous les paiements seront personnaliséset les moyens financiers suivront le patient là ou il voudra se faire soigner. »
- Le troisième changement : « nous nous tournons vers des protocoles médicaux internationaux pour le traitement et le diagnostic. Ceci est une garantie de qualité »
- Le quatrième changement : « le retour de la pédiatrie dans les soins primaires »
- Le cinquième changement : « grâce à l’évolution du financementdu système de santé, nous offrirons des salaires décents aux travailleurs du secteur »,
a déclaré Souproune.
Le projet de loi est un projet clé, qui sera soumis au vote de la Rada avec l’appellation « Projet de loisur les garanties financières de l’État concernant la fourniture desoins médicaux et de médicaments ».
Pavlo Kovtnuk, ministre adjoint de la Santé,a souligné que ces changements permettront de mettre en place la réforme dès cette année, et notamment d’assurer financièrement des soins médicaux et la fourniture de médicaments aux citoyens ukrainiens.
La liste des services garantis à chaque citoyen par l’État sont :
- les soins d'urgence
- les soins primaires
- les soins palliatifs
Les soins qui ne seront pas remboursés par l’État sont des services supplémentairesou optionnels, tels que la chirurgie esthétique, où certaines formes de médecine dont l'efficacité n’est pas scientifiquement prouvée. Les services de soins médicaux secondaires et tertiaires seront couverts selon le prinicipes du co-paiement par l’État et le citoyen (par les compagnies d’assurance, les contributions à la personne, ou les fondations caritatives).
«Dans 80% des cas, les contacts de la personne avec le système de la santé se dérouleront sans qu’il soit question d’argent. Les soins médicaux d'urgence, voilà ce dont les gens ont le plus besoin », a déclaré l’adjoint du ministre.
EH