La première édition d’un journal en ukrainien est sortie en Crimée
Cette information a été communiquée par le Groupe des défenseurs des droits de l’Homme de Crimée.
«Notre objectif principal est de faire connaître un point de vue alternatif aux habitants de la Crimée… Habitants de Crimée, ce projet est pour nous, pour la paix et l’accord sur la péninsule », a déclaré Léonid Kouzmine, directeur du Groupe.
La première édition contient des informations pour ceux qui veulent s’inscrire dans des universités en Ukraine continentale, des extraits de la dernière parole de Volodymyr Balouch, condamné en Crimée pour sa position pro-ukrainienne ainsi qu’une étude historique de Léonid Kouzmine sur les terres ukrainiennes dans l’Antiquité.
Les représentants du groupe soulignent que l’accès aux médias en Crimée occupée par la Russie est systématiquement limité, les médias et les journalistes indépendants sont sous pression. La péninsule, annexée par la Russie en mars 2014, fait désormais partie du classement des 10 territoires dans le monde où la liberté de parole est la plus menacée.
Depuis 2013, le nombre d’élèves faisant leurs études en ukrainien a diminué de 36 fois. En 2013, en Crimée, 13 589 enfants faisaient leurs études en ukrainien, en 2016, ils ne sont plus que 371. Tels sont les résultats d’un suivi effectué par le Groupe des défenseurs des droits de l’Homme de Crimée.
EH