L’Union nationale des journalistes de l’Ukraine a donné dix conseils aux journalistes susceptibles d’être agressés au cours de leur travail

Cette liste a été publiée sur la page Facebook de Serhiy Tomilenko, président de l’Union.

La liste contient 10 consignes :

1.Enregistrer des actes contraires à la loi sur l’utilisation de moyens techniques : téléphone, dictaphone, caméra pour identifier l’agresseur et servir de preuves pour la police.

2.Téléphoner au 102, expliquer ce qui se passe et demander qu’un policier vienne sur place

3.Trouver des témoins, noter leurs coordonnées.

4.Informer la direction du média pour lequel vous travaillez.

5.Téléphoner au 103 en cas de blessures. Décrire précisément tous les symptômes et surveiller qu’ils soient bien enregistrés. Ne pas refuser d’analyses médicales.

6.Déposer une plainte à la police.

7.Vérifier qu’une plainte a été enregistrée. Pendant les 24 heures qui suivent le dépôt de plainte, la personne chargée de l’enquête devrait l’enregistrer dans le Registre unique des affaires criminelles. Appeler cette personne dans les 24 heures après le dépôt de plainte pour demander le numéro d’enregistrement.

8.Faire appel en cas d'inaction de l'enquêteur si, dans un délai d'un jour à compter de la date de soumission de la demande, la plainte n'est pas incluse dans le Registre.

9.Garder toutes les preuves, notamment, les tickets de caisse si vous achetez des médicaments, les prescriptions médicales, etc…

10.Garder votre équipement endommagé, car il pourrait servir de preuve, mais aussi à une expertise de l’équipement qui pourrait être demandée afin de déterminer les dégâts et définir la somme qui vous sera remboursée.

EH