Les grands secrets d'un petit lieu de culte ancien
Ukrinform
La rotonde de Horyansk, aux alentours d'Uzhgorod en Transcarpatie, est le troisième plus ancien lieu de culte-monument historique en Ukraine, après l'église Sainte-Sophie et l'église Saint-Cyril, qui se trouvent dans la capitale.
Cette petite église n'en est pas moins un vrai coffre au trésor. Sans que l'on ne sache par qui ni pourquoi elle fut érigée, ni comment elle a pu traverser les siècles dans un si bon état de conservation. les habitants locaux disent quun ancien château ou un palais se trouvait jadis sur cette colline, mais qu'il serait tombé en ruines il y a longtemps, laissant l'église seule debout. Ses fresques intérieures auraient été réalisées par des maîtres italiens et contiendraient une multitude de signes et de symboles cachés.
Les fresques de l’église représentent également un mystère et ce sont précisément elles qui ont fait la gloire de cet endroit puisque selon les scientifiques, elles sont un chef d’oeuvre de l'époque de la Pré-Renaissance et ont été réalisées par des maîtres italiens de l'école de Giotto.
En vérité, la présence de maîtres de l'école de Giotto en Transcarpatie, à des milliers de kilomètres de l'Italie, n'est pas si surprenante si l'on tient compte du fait qu’au début du XIVe siècle ces terres appartenaient à des représentants du comte italien de Naples.
Lorsque vous entrez dans la rotonde, vous pouvez admirer les célèbres fresques peintes sur les murs et autour de l'autel. Selon certaines informations elles ont été réalisées dans la seconde moitié du XIIIème siècle, voire au XIVème siècle et remarquer qu'il y en a de deux types : d'anciennes fresques datant de l'époque byzantine et de plus récentes, de type italien. Ce sont ces dernières qui sont attribuées à l'école de Giotto.
Si après ces descriptions et explications concernant les fresques, vous vous posez plus de questions sur la la rotonde de Horyansk de ces fresques, où si vous souhaitez simplement la visiter, contempler ses mystères, vous savez ce qu'il vous reste à faire ...
Tetyana Kougoutych, Uzhgorod
Photos : Serhiy Goudak et archives personnelles d’Olena Koudri