Les Ukrainiens désignent les plus gros défauts de la police

Les Ukrainiens désignent les plus gros défauts de la police

Ukrinform
Les Ukrainiens considèrent que le manque de professionnalisme, la corruption et la réticence à protéger l’homme ordinaire sont les plus gros défauts du fonctionnement de la police.

Tels sont les résultats du sondage de la recherche sociologique nationale «La police de l'Ukraine vue par la population».

«Parmi les principales lacunes dans le travail de la police, les sondés ont indiqué: le manque de professionnalisme (39,3%), la corruption (36,8%), la réticence à protéger l’homme du commun (30,9%). 26,4% ont également indiqué un manque de communication avec la population, 20,6% ont parlé de l'impunité pour les policiers », peut-on lire dans le rapport.

Comme indiqué précédemment, 878 répondants, soit 4,6% du nombre total, ont indiqué qu'au cours de l'année, les agents de police avaient violé leurs droits ou ceux de leurs proches ou n'avaient pas suffisamment bien effectué leur travail. En outre, 1,7% des répondants, soit 326 dans l'échantillon pertinent, ont déclaré avoir été battus, maltraités ou torturés par des agents de police.

90,7% des citoyens, dont les droits avaient été violés par la police ou qui ont indiqué que la police ne faisait pas bien son travail, n'ont pas déposé de plainte officielle car ils estiment que ce serait inutile.

De plus, 10,2% des personnes interrogées ont déclaré avoir été victimes d'un délit au cours de la dernière année. Le plus souvent - hooliganisme, divers types de vols et de fraudes.

Sur le nombre total de répondants concernés, 40,2% ne sont pas allés à la police faire une déclaration sur les délits dont ils ont été victimes. Parmi les raisons figurent la déception quant à l'efficacité de la police (34,9%), l'opinion selon laquelle «la police n'est pas intéressée par de tels cas» (38,8%) ou la tentative des victimes de s'en sortir par elles-mêmes (28,8%).

Dans le même temps, la majorité des victimes d'actes criminels (64,6%) ont indiqué que la police avait immédiatement accepté la déclaration correspondante, tandis que 19% des personnes interrogées ont dû attendre et 4,4% se sont heurtés au refus de la police d’accepter la plainte.

L’enquête a été menée par l’Institut de recherche sociale de Kharkiv dans le cadre du projet du Groupe de défense des droits de l’homme de Kharkiv contre la torture et l’impunité, avec le soutien de l’Union européenne.

Dans le cadre de l'enquête, 19 500 personnes (45,3% d'hommes et 54,7% de femmes) ont été interrogées dans 24 régions et à Kyiv. L'enquête a été menée entre novembre et décembre 2018 en utilisant la méthode des entretiens personnels.

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EH


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