
Aujourd’hui marque la Journée internationale pour l’élimination de la violence sexuelle en temps de conflit
La résolution de l’Assemblée générale de 2015 a proclamé le 19 juin comme journée dédiée à la condamnation et à l’élimination de la violence sexuelle en temps de conflit, ce qui inclut le viol, l’esclavage sexuel, la prostitution forcée, la grossesse et la stérilisation forcée ; et à l’hommage aux victimes, aux survivantes et à celles et ceux qui se battent pour mettre fin à ces crimes terribles et destructeurs.
Ces crimes sont observés aux quatre coins du globe, dans des endroits comme le nord-est du Nigéria et plus récemment au Mozambique et en Éthiopie, où les cas de viol dans le conflit de Tigray sont sous-déclarés par crainte de stigmatisation, honte et représailles.
Un rapport de mars dernier sur l’année 2020 montre que les femmes et ls filles ont été les plus durement touchées par la triple crise du conflit, du déplacement provoqué par ce conflit, et de la COVID-19. Elles sont plus exposées aux violences sexuelles, à l’exploitation et à la traite. La pandémie a mis un coup d’arrêt aux efforts de prévention, à la protection et aux services de prise en charge.
La violence sexuelle en temps de conflit a des conséquences dramatiques sur les victimes, qui sont dans la grande majorité des cas des civiles et non des combattantes. Même après la cessation des hostilités, les traumatismes perdurent. La violence sexuelle dans ces situations menace aussi la santé publique, la sécurité et le maintien de la paix. La guerre a des conséquences terribles, mais celles que subissent les femmes et les filles sont incommensurables.
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