L’OMS : La pandémie de coronavirus n'est pas terminée, nulle part

L’OMS : La pandémie de coronavirus n'est pas terminée, nulle part

Ukrinform
Le variant Delta de la Covid-19 circule à travers le monde à un rythme élevé, entraînant un nouveau pic de cas et de décès, et révèle une très forte inégalité mondiale en matière d'approvisionnement en vaccins, a déclaré lundi le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Cette information a été publiée sur le site de l’Organisation des Nations Unies.

 « Nous sommes au milieu d'une pandémie croissante à deux voies où le sort des nantis et des plus démunis, à l'intérieur et entre les pays, diverge de plus en plus », a souligné Dr. Tedros Adhanom Gebreyesus.

Alors que le variant Delta se répand rapidement dans les endroits à forte couverture vaccinale, la situation est particulièrement mauvaise dans les pays à faible couverture vaccinale. « Delta et d'autres variants hautement transmissibles entraînent des vagues catastrophiques de cas, qui se traduisent par un nombre élevé d'hospitalisations et de décès. Même les pays qui ont réussi à repousser les premières vagues du virus uniquement grâce à des mesures de santé publique, sont maintenant au milieu d'épidémies dévastatrices », a-t-il dit.

Il a ajouté que dans les pays à faible revenu, les agents de santé épuisés se battent pour sauver des vies malgré les pénuries d'équipements de protection individuelle, d'oxygène et de traitements.

Le variant Delta est présent dans plus de 104 pays et l'OMS s'attend à ce qu'il devienne très bientôt la souche dominante de la Covid-19 circulant dans le monde.

Dr. Tedros a expliqué que les vaccins n'ont jamais été à eux seuls le moyen de sortir de la crise, mais la vague actuelle démontre à quel point ils sont un « outil puissant ».

« Nous vivons une aggravation de l'urgence de santé publique qui menace davantage des vies, des moyens de subsistance et une reprise économique mondiale saine. C'est certainement pire dans des endroits qui ont très peu de vaccins, mais la pandémie n'est pas terminée, nulle part », a-t-il souligné.

Le chef de l'OMS a dénoncé les disparités en matière d'approvisionnement en vaccins dans le monde. « Certains pays et certaines régions commandent des millions de doses de rappel avant que d'autres pays aient eu des fournitures pour vacciner leurs agents de santé et les plus vulnérables », a-t-il déploré.

Il a ajouté que les données montrent que la vaccination offre une immunité de longue durée contre les formes graves et mortelles de la Covid-19. Il a estimé que les compagnies pharmaceutiques Moderna et Pfizer, au lieu de donner la priorité à la fourniture de vaccins de rappel aux pays qui ont une couverture vaccinale relativement élevée, feraient mieux de tout faire pour assurer l'approvisionnement de l'initiative de solidarité mondiale COVAX.

Alors que le chef de l’OMS a reconnu que des dizaines de millions de doses de vaccins commençaient à arriver, il a déclaré qu'il fallait qu’elles arrivent plus rapidement. Selon lui, il est « extrêmement décevant » de voir que des pays qui ont vacciné la majeure partie de leur population avec deux doses, pensent à une troisième. « En fait, cela n'a aucun sens », a-t-il souligné.

Dr. Tedros a également expliqué que le partage des vaccins ne signifie pas nécessairement donner des vaccins gratuitement. « J'ai une liste de pays qui disent qu'ils ont de l'argent, qu'ils peuvent payer, mais il n'y a pas de vaccins… Le monde a les moyens d'augmenter la production rapidement, ce qui nous manque, c'est le leadership mondial », a-t-il ajouté.

Le Directeur général de l'OMS a déclaré que les compagnies pharmaceutiques doivent partager leurs licences, leur savoir-faire et leur technologie. Il a déclaré qu'il ne pouvait plus être question de vacciner les pays à faible revenu en 2023 alors qu'il existe des outils pour les aider maintenant.

De son côté, Ann Lindstrand, de l’OMS, a expliqué qu'il n'y avait actuellement pas suffisamment de preuves indiquant le besoin de doses de rappel. « Si vous avez un cycle complet de vaccination avec l'un des vaccins approuvés par l'OMS, vous avez une bonne protection », a-t-elle expliqué.

La Scientifique en chef de l'OMS, la Dre Soumiya Swaminathan, a également déclaré que bien qu'il y ait eu une augmentation des infections dans les populations vaccinées, il n'y a pas eu plus d'hospitalisations. « Les gens dans les hôpitaux ne sont pas vaccinés », a-t-elle expliqué.

Elle a rappelé que les décisions concernant les doses de rappel doivent être prises sur la base de données, et non « d’entreprises disant que nous avons besoin d'une troisième dose ».

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