Aujourd’hui marque la Journée Internationale du souvenir en hommage aux victimes du terrorisme
Cette journée internationale a été promulguée par l'assemblée générale de l'ONU le 19 décembre 2017, sur recommandation du Conseil des droits de l'homme (résolution 72/165). Cette journée vise à honorer et soutenir les victimes et les survivants du terrorisme et à promouvoir et protéger le plein exercice de leurs libertés et de leurs droits fondamentaux.
Soutien aux victimes
Trop souvent, les victimes du terrorisme doivent encore lutter pour faire entendre leur voix, l'atrocité des faits subis ne suffisant apparamment pas à leur permettre d'obtenir automatiquement une assistance et faire respecter leurs droits.
Coopération internationale
À travers cette résolution, l'Assemblée générale des Nations Unies affirme également sa volonté de renforcer la coopération internationale pour prévenir et combattre le terrorisme sous toutes ses formes.
Elle rappele également que tous les actes de terrorisme sans exception sont criminels et injustifiables, quels qu’en soient les motivations, le lieu, l’époque ou les auteurs.
« Nous exprimons notre solidarité à celles et ceux dont les proches ont été tués et qui continuent de souffrir tant sur le plan physique que psychologique, ainsi qu’aux populations et aux sociétés marquées à jamais par des actes de terrorisme », a dit le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres dans un message.
« Nous témoignons notre soutien aux personnes rescapées en les écoutant et en nous faisant leur porte-voix, en défendant leurs droits, ainsi qu’en leur fournissant l’appui et l’accès à la justice qui leur sont dus, et en faisant en sorte qu’elles soient traitées avec la dignité qu’elles méritent », a-t-il ajouté.
Alors que les célébrations cette année mettent l’accent sur le lien social, le chef de l’ONU a rappelé qu’il s’agissait d’un lien « d’autant plus important dans le contexte de la pandémie, qui continue de restreindre les déplacements, de limiter les occasions de voir nos proches et de priver les personnes rescapées de la possibilité de se réunir pour s’épauler mutuellement ».
Selon lui, « ces liens peuvent être de puissants agents de guérison, car ils aident les personnes rescapées d’actes terroristes à travers le monde à se sentir entendues, vues et moins seules ». « Les contacts noués entre ces personnes, les associations de victimes, la société civile et les États membres jouent eux aussi un rôle essentiel pour ce qui est de mieux défendre les droits des victimes et de mieux répondre à leurs besoins, aujourd’hui et demain », a-t-il ajouté.
Il s’est dit impatient de voir comment il sera possible de continuer d’œuvrer en ce sens à l’occasion du tout premier Congrès mondial des victimes du terrorisme, qui est prévu en 2022.
eh