La libération d’Olexandre Kostenko, otage politique de Crimée : le MAE ukrainien dévoile les détails
À cette occasion, Andriy Zayats, secrétaire d’État au ministère des Affaires étrangères ukrainien, a donné une conférence de presse.
Entre outre, il a expliqué qu’Olexandre Kostenko était et serait toujours un citoyen ukrainien et même la Russie l’a reconnu.
« Je peux confirmer officiellement qu’Oleksandre Kostenko est un citoyen ukrainien et les autorités russes le reconnaissent également, il est d’ailleurs entré sur le territoire ukrainien avec son passeport ukrainien », a-t-il déclaré.
Andriy Zayats a également souligné que les autorités feraient tout pour aider Kostenko après son retour à Kyiv.
« Ce soir, alors qu’il sera déjà à Kyiv, nous espérons qu’il sera logé car nous savons qu’il n’a pas de domicile à Kyiv ou sur le territoire libre de l’Ukraine. On lui proposera un logement, une aide médicale. Il lui sera demandé d'utiliser, à titre conditionnel, les services d'un consultant ou d'un conseiller qui l’aidera à faire ses documents pour qu'il puisse bénéficier du statut de personne déplacée et qu’il ne dépense pas de temps à des procédures administratives inutiles », a-t-il déclaré.
Ludmila Denisova, Commissaire ukrainienne aux droits de l’homme, a déjà informé qu’Olexandre Koltchenko avait un bras cassé et qu’il avait besoin d’aide médicale. Elle a ajouté également que l’ancien otage passerait des examens médicaux et qu’il aurait besoin d’aide pour se rétablir au plus vite.
Le 5 février 2015, Olexandre Kostenko a été enlevé par des agents du FSB en bas de son immeuble à Simferopol. Le lendemain, il a été forcé d’écrire une déclaration avec des aveux, reconnaissant que le 18 février 2014, alors qu'il se trouvait à Kyiv et participait aux événements sur la place Maidan, qu’il aurait jeté une pierre sur un agent des forces anti-émeute « Berkut ». En vertu de cette accusation, Kostenko a été condamné à 4 ans et 2 moi; l'appel a pris en compte la présence d'un jeune enfant de Kostenko et a réduit la peine à 3 ans 11 mois et, après la session, à 3 ans et 6 mois.
En décembre 2016, la Cour suprême de la Fédération de Russie a demandé les éléments de la première plainte concernant la non-enquête sur les tortures infligées au prisonnier politique Olexandre Kostenko.
Le 3 août 2018, Olexandre Kostenko, a été remis en libérté.
EH