Sans lumière, ni eau, ni gaz, ni chauffage : Tchernihiv est au bord de la catastrophe humanitaire

À la suite des frappes aériennes des troupes russes, Tchernihiv est au bord d'une catastrophe humanitaire : la ville est sans électricité, ni eau, ni gaz, ni chauffage.

« À la suite des frappes aériennes, la ville de Tchernihiv est au bord d'une catastrophe humanitaire. Elle s'est retrouvée sans lumière, sans eau, sans gaz et sans chauffage. Pendant la première moitié de la journée, l'approvisionnement en eau a été rétabli, les travaux de réparation du réseau de chauffage sont en cours, mais il faut 3-4 jours pour les terminer. Les travaux de réparation du gazoduc devraient être achevés en une journée », a informé Lyudmila Denissova, commissaire aux droits de l'homme de la Verkhovna Rada, sur Telegram.

Selon elle, plus de 250 000 personnes sont obligées de craindre le début d'une nuit froide et une autre frappe aérienne, qui coûte la vie à des dizaines de civils.

Mme Denissova a noté qu'en raison des bombardements constants par les troupes russes, il n'était pas possible d'enterrer les morts dans le cimetière de la ville.

« L'action militaire d'un État terroriste contre des civils est un crime contre l'humanité et une violation des quatre Conventions de Genève de 1949. J'appelle la communauté internationale à écouter l'Ukraine et à mettre fin aux frappes aériennes arbitraires russes de villes et villages pacifiques, fermant le ciel au-dessus de l'Ukraine », a déclaré la Commissaire aux droits de l'homme.

kh