Ukraine : l'ONU condamne une attaque meurtrière contre la gare de Kramatorsk

Dans l'est de l'Ukraine, une attaque au missile par les forces russes contre une gare ferroviaire qui a tué des dizaines de civils, dont des enfants, a été condamnée par les Nations Unies.

Dans un communiqué publié vendredi, le Coordinateur de crise de l'ONU pour l'Ukraine, Amin Awad, a déclaré que beaucoup de personnes avaient subi de terribles blessures à la gare de Kramatorsk et que le nombre de morts était susceptible d'augmenter.

« Il a été largement rapporté au cours des deux derniers jours que la station et ses environs étaient pleins de civils tentant de fuir l'intensification des hostilités », a déclaré M. Awad dans un communiqué. « Nous sommes extrêmement troublés par les informations faisant état d'enfants, de femmes, de personnes âgées et de personnes handicapées- les personnes les plus vulnérables de la région de Kramatorsk - qui ont été pris dans cette attaque ».

L’OnU est également préoccupée par une situation désastreuse à Marioupol  où des milliers de civils seraient toujours piégés et doivent faire face à des semaines de bombardements intensifs.

Mais il n'y a toujours pas d'accord de trêve entre les forces russes et ukrainiennes pour les laisser s'échapper en toute sécurité, alors que le chef de l’humanitaire de l'ONU, Martin Griffiths, poursuit ses efforts de médiation.

« Ce qui est important, c'est d'amener les parties à s'entendre sur des cessez-le-feu localisés », a déclaré Jens Laerke, porte-parole du Bureau de coordination de l'aide humanitaire des Nations Unies (OCHA). « C'est une priorité absolue de faire taire les armes dans ces villes, Marioupol étant la plus touchée, celles où les citoyens sont piégés ». « Pour leur permettre de se mettre volontairement en sécurité, dans un lieu de leur choix. Et pour permettre à l'aide d'entrer », a-t-il ajouté.

Alors que les combats se déplacent vers les régions de Louhansk et de Donetsk où les séparatistes soutenus par la Russie contrôlent déjà une partie de ces régions, M. Laerke a déclaré que l'ONU et ses partenaires essayaient d'acheminer autant d'aide que possible.

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