Conférence de Munich : Volodymyr Zelensky demande d’accélérer le soutien à l’Ukraine

La conférence de Munich s’ouvre aujourd’hui dans la capitale bavaroise. Cet événement, dédié  aux questions de sécurité internationale, rassemble plus de 150 représentants gouvernementaux, dont le chancelier allemand Olaf Scholz, le président français Emmanuel Macron, le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi, la vice-présidente américaine Kamala Harris, le chef de la diplomatie Antony Blinken, mais aussi le chef de l’Otan Jens Stoltenberg.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s’est exprimé en vidéo et a appelé ses alliés à « accélérer » le soutien à l’Ukraine, envahie par les troupes russes depuis bientôt un an. « Nous avons besoin de vitesse. Vitesse pour conclure nos accords, vitesse des livraisons pour renforcer notre combat, vitesse des décisions pour limiter le potentiel russe. Il n’y a pas d’autre solution que la vitesse, car c’est d’elle que dépend la vie », a-t-il fait valoir lors de son intervention devant le rassemblement.

Le président ukrainien a remercié tous ceux « qui fournissent une fronde au David ukrainien contre le Goliath russe », assure Volodymyr Zelensky, rappelant son discours à Munich il y a un an.  « L'an passé, nous l'avons déjà vaincu, cela peut se poursuivre cette année. J'étais là l'an passé, je disais au monde que l'Ukraine se battrait si la Russie lançait une offensive », a-t-il dit.

Volodymyr Zelensky a souligné également qu'il n'y a « pas d'alternative à la victoire de l'Ukraine ». « Dans ce contexte, il n'y a pas d'alternative à la victoire de l'Ukraine. Pas d'alternative à l'Ukraine dans l'Union européenne. Pas d'alternative à l'Ukraine dans l'Otan », a-t-il martelé.

Le président ukrainien a également prévenu que l’Ukraine ne serait pas la dernière étape de Vladimir Poutine qui essaierait de « poursuivre son offensive vers d'autres Etats de l'ex-bloc soviétique ».

« Quand la Russie tire sur nous, elle tire aussi sur nos voisins. Seulement si la Russie est défaite il y aura une chance pour aller vers plus de stabilité. Il ne s'agit pas seulement de gagner contre Poutine mais contre les Poutine », a-t-il souligné.

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