Des Russes abattent leur propre avion lors d'une attaque ukrainienne en Crimée
En Crimée temporairement occupée, les Russes en repoussant les attaques des forces armées ukrainiennes ont probablement abattu leur propre avion.
C'est ce qu'a déclaré le porte-parole des forces navales ukrainiennes Dmytro Pletentchouk lors d'une émission en direct sur la chaîne Apostrophe, rapporte Ukrinform.
« Nous avons repoussé les attaques des Ukrainiens de telle manière que nous avons pu abattre notre propre avion aujourd'hui au-dessus de la Crimée », a-t-il déclaré.
Selon le porte-parole, des informations sont actuellement recueillies concernant l'incident. Des précisions devraient être publiées ultérieurement, notamment dans l'espace public.
M. Pletentchouk a aussi signalé qu'un deuxième dépôt pétrolier était en feu en Crimée temporairement occupée. Les flammes étaient visibles même depuis Gvardiysky. Il a souligné la difficulté d'éteindre de telles installations en raison des incendies à ciel ouvert et de la présence d'importantes quantités de carburant. De plus, des frappes répétées sont possibles comme ce fut déjà le cas au terminal pétrolier de Feodossia.
« Mais le bilan est assez incertain pour les Russes en Crimée actuellement. Et apparemment il y aura encore moins de carburant aujourd'hui », a-t-il noté.
Le porte-parole a souligné que les envahisseurs tenteront de restaurer les installations détruites car les besoins en carburant demeurent, mais ces territoires se trouvent dans la zone de contrôle des tirs des Forces de défense.
« Le territoire est à portée de notre contrôle des tirs notamment par les forces navales et pas seulement par les forces armées ukrainiennes en général », a ajouté M. Pletentchouk.
Il a souligné que la logistique des troupes russes en Crimée temporairement occupée reste vulnérable et que la situation générale sur la péninsule continue de se dégrader pour les envahisseurs.
Pour rappel, en Crimée temporairement occupée des drones ont attaqué le village de Gvardiyske et un dépôt pétrolier a été incendié. Auparavant un dépôt de munitions avait été touché.