La police dévoile de nouvelles preuves dans l’affaire Sheremet

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Hier, dans la soirée, la police ukrainienne a dévoilé au public de nouvelles preuves dans l’affaire du meurtre du journaliste Pavel Sheremet.

Cette information a été rendue publique par le service de presse de la Police nationale de l’Ukraine.

Il est à noter que dans le cadre de l'enquête sur la procédure pénale, les responsables de l'application des lois ont reçu des informations selon lesquelles le suspect avait demandé de récupérer le colis dans le placard.

« La police a établi une chronologie des événements: en usant de son droit d'appeler un avocat, Andriy Antonenko a envoyé un message à une personne inconnue à 15h10 lui demandant de récupérer le colis dans le placard, à 15h12 a écrit un message sur le réseau social à propos de sa détention, et à 15h14, il a appelé un proche, pour s'assurer qu'il a bien récupérer ce colis », peut-on lire dans le communiqué.

La police a ajouté que le 13 décembre, les enquêteurs ont mené des enquêtes urgentes. En conséquence, lors d'une perquisition dans le bureau, situé au rez-de-chaussée de l’immeuble où vivait le suspect, un objet ressemblant à une mine antipersonnel MON-50 a été trouvé. Des témoins oculaires dans leurs explications ont noté qu’un voisin du troisième étage (le frère de la femme d’Antonenko, qui vit avec lui) a demandé de pouvoir garder chez eux cet objet, en prétendant que c,était un routeur.

Selon la police, avant la perquisition, Andriy Antonenko a demandé au frère de sa femme d’emporter la mine de chez eux.

À l'heure actuelle, un examen complet a été nommé, y compris moléculaire.

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