Taras Кoutovyi, Ministre de la politique agraire et de l'alimentation d'Ukraine

23.01.2017 15:50

En matière de marché des terres agricoles il n’y aura pas d’actes irréfléchis

L'exposition agricole internationale «La semaine verte», numériquement 82-ème, se déroule cette année à Berlin du 20 au 29 janvier. Pour diverses raisons à cette plus grande exposition agricole d'Europe et l'une des expositions les plus célèbres dans le monde il n’y a pasde pavillon ukrainien officiel. Ce n'est pas pour la première fois, d'ailleurs. Mais cela ne signifie pas que nos agriculteursne sont pas présents ici. Ils sont en pourparlers actifs avec leurs collègues sur des questions spécifiques, participent à divers forums qui se passent en marge de «La semaine verte». La délégation officielle ukrainienne est conduite par le Ministre de la politique agraire et de l'alimentation d'Ukraine Taras Кoutovyi. L’un des premiers points du programme de son séjour à Berlin est devenu son interview à Ukrinform.

PRODUITS UKRAINIENS SUR LE MARCHÉ DE L'UE: UN DIALOGUE PAS À PAS SUR L'AUGMENTATION DES QUOTAS

- Monsieur le Ministre, il est logique de poser ma première question au sujet de l'exposition. Quelles sont nos tâches ici?

- C’est une exposition très connue et efficace. Mais pour moi, la première priorité clé consiste en mes rencontres bilatérales et à bâtir des relations avec nos partenaires. Nous avons déjà rencontré pas mal de ministres, avec certains d’autres, je n’en ai pas encore eu l'occasion.

Comme résultat, nous aimerions avoir le renforcement de nos positions d'exportation, l’ouverture de nouveaux marchés, et là où surgissent des obstacles naturels avoir une possibilité de les leverau niveau de travail.

- Quels sont en ce moment les problèmes dans le commerce des produits agricoles avec l'UE, notamment avec l'Allemagne?

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Un moment clé pour l'Ukraine c’estl’augmentation

des quotas de nos produits dans l'UE

- Je ne voudrais pas les qualifier commeproblèmes. Nous avons des moments de travail qui nécessitent une amélioration.

Le premier point clé pour nous c’estl’augmentation des quotas de nos produits dans l'UE. À la date d'aujourd'hui, et le mois de janvier n'est pas encore terminé, tout notre quota de miel est déjà épuisé à 100%. Pour le maïs égalementà 100%. Pour un certain nombre d’autres positions c’est dèjà épuisé de 25 à 30% et même plus.

Bien sûr, nous aimerions augmenter le volume des échanges. Mon expérience, y compris celle de mes négociations à Bruxelles, montre qu’on a besoin d’un dialogue pas à pas. Et là, il est très important de ne pas perdre le rythme. J'expertiseraisonnablement le fait qu’il n’y aura pas de forte croissance. L'Europe protège son marché. J'espère bien qu’un jour nous allons aboutir à un marché commun, mais aujourd’hui tout le monde doit comprendre que nous, l’Ukraine,nous sommes un partenaire fiable, civilisé et de qualité.

La deuxième chose importante c’est des questions en matière de Service d’État de consommation des produits agroalimentaires, des questions de la sécurité vétérinaires, des questions liées à la peste africaine. Nous travaillons d’une manière systémique avec les marchés sur la base de monitoring. Mais nous voulons mettre en jeu le principe de la régionalisation. C'est-à-dire, s’il y a un certain cas dans une région de l'Allemagne, alors il faut que l'interdiction soit étendue non pas à toute l'Allemagne, mais uniquement à cette région. Nous aimerions avoir la même attitude envers nous, en premier lieu en matière de grippe aviaire.

À Berlin, nous avons eu une réunion avec le Commissaire européen pour les questions de la santé et de la sécurité alimentaire Vitianis Andrukaitis. Je pense que nous avons déjà des progrès dans de nombreux domaines.

- Avec quels articles nous avons des perspectives d'augmenter les quotas? Il y a une idée toute faite que nos exportations vers l'UE sont en baisse, et nous achetons en Europe de plus en plus... Est-ce vrai?

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Nous voulons des conditions symétriques pour l'Ukraine, par exemple, dans la question de la sécurité des produits

- Les négociations ne cessent pas. Mais à présent il n’y a pas d’intentions protocolaires. C'est un processus à double sens. Nous voulons être à l'équilibre. Nous voulons des conditions symétriques pour l'Ukraine, par exemple, dans la question de la sécurité des produits.

L'Europe est présente sur notre marché et dans de nombreux cas elle propose de très bons produits qui ont la faveur du marché. Nous faisons de notre mieux pour que nos produits soient également reconnus comme ceux de qualité et que nos produits aient une bonne combinaison de qualité et de prix.

Cela ne se fait pas comme ça que pour une courte période du temps une société a pu gagnédes marchés si complexes et concurrentielscomme celui de l'UE. Nous avons des progrès, mais nous avons également desacquiescements. Mais je pense que nous sommes sur la bonne piste. Espérons qu’après nos entretiens à Berlin, nous aurons de nouveaux progrès et des arrangement que nous allons implémenter les six prochains mois.

Très peu de temps s'est écoulé depuis la signature de l'Accord d'association, et vous savez, changer quelque chose, et pour certains articles radicalement, tous les six mois, c’est très difficile. En 9 mois que je dirige le ministère, nous avons déjà une fois changé des quotas et pour un certain nombre de positions, nous les avons révisé. En matère de côté monétaire, nous considérons que c'est un marché de 200 millions d'euros pour les produits ukrainiens. C'est déjà un grand pas.

Pour les grandes entreprises, c'est, peut-être, pas grande chose, mais cela peut signifier l'ouverture du marché européen pour des dizaines de petites et moyennes opérateurs ukrainiens. Et là, il y a une question clé que nous voulons creuser, c'est la certification des produits ukrainiens, de sa qualité et des possibilités de leur présence sur le marché de l'UE.

Si nous parlons des produits laitiers, rappelons-nous comment c'était: auparavant très peu d'entreprises les ont exporté vers l'Europe, maintenat il y en a déjà plus d'une dizaine.

LE FMI ET LA LOI SUR LE MARCHÉ DES TERRES AGRICOLES À ADOPTER AVANT LA FIN DE MARS: «NOUS N’ALLONS PAS L’ACCEPTER»

- Une fois que nous parlons des petites et moyennes entreprises. Des scientifiques-agriculteurs, les gens qui protègent les intérêts de l'agriculture disent que le projet de loi proposé en matière de terres agricoles est mauvais, qu'il ne tient pas compte des intérêts des petites et moyennes entreprises agricoles, qu’il permet d'acheter des terres par des personnes morales et cela signifie une dépendance latifundiaire pour toujours...

- Dans votre question il y a dèjà un petit élément du populisme. En fait, la loi n’est pas encore adoptée. La loi en question n’est pas encore proposé par le Cabinet des ministres à la Verkhovna Rada. On ne discute que quelques thèses, notamment, sur les plateaux de discussion bien larges. Mais le document en tant que tel, il n’y en a pas. Il n’ya que quelques idées et solutions prêtes, ainsi que descertains concepts.

Sur l'initiative du premier ministre et la mienne, a été créé un groupe respectable pour discuter harmonieusement cette question.Nous essayons de construire dans plusieurs axes un mécanisme qui aujourd'hui serait efficace pour l'Ukraine et capable de protéger les intérêts des agriculteurs ukrainiens. Nous sommes conscients du fait qu'il y a beaucoup de lacunes sur lesquelles il faut travailler afin que les agriculteurs ukrainiens soient desparticipants de pointe et dûment mandatés sur le marché agricole ukrainien, notamment sur le marché des relations foncières. Une fois que le concept est prêt, il sera tout de suite proposé au parlement.

- Une question qui intéresse pas mal de gens, celle du moratoire sur les terres. Et même le FMI exige déjà qu’avant la fin de mars soit adoptée la loi sur le marché des terres à destination agricole prévoyant des délais de la levée du moratoire sur la vente, ainsi qu’un mécanisme de ventes futures...

- Oui, il y a une telle vision du FMI. Nous ne pouvons pas l’accepter. (Si je comprends bien, le Fonds veut qu’avant la fin de mars le projet soit proposé au parlement).

Le moratoire est prolongé. Selon les exigences du parlement, avant la fin de juin doit être déposé un projet de loi à cet effet. Ensuite, nous aurons assez de temps pour le discuter.

Mais là, je partage entièrement les mots du premier ministre que le gouvernement, ainsi que moi, en tant que ministre, ne feront jamais des actes irréfléchis qui ne sont pas discutés et vérifiésitérativement. Parce que nous sommes conscient du fait que c'est une décision cardinale et très importante pour la perspective historique de l'Ukraine. Je crois que nous devons faire que des démarches qui ne portent pas de risque pour le volume de la possession, pour l'efficacité et la modification de la structure de la présence sur ce marché. Moi, je vais personnellement veiller de très près sur cela.

J'ai déjà indiqué que je croyais que nous avions besoin d'un marché, tout d'abord, pour les droits de location, il y a aussi un besoin d'une caution bancaire pour les droits du bail foncier. Mais ce faisant, la terre reste en possession des actionnaires, de tous les actuels propriétaires.

La seule chose que le droit dérivé peut être un outil pour augmenter la liquidité sur le marché et attirer de nouveaux opérateurs.

En outre, il me semble que l'augmentation de la propriété en mêmes mains des citoyens de l'Ukraine est théoriquement et pratiquement possible et qu’elle ne va pas nuire aux intérêts des citoyens, ni de l'État. Si aujourd'hui une personne peut avoir en sa possession un part social, disons, pour 3-4 hectares et s'il aura le droit à 10 ha, alors je pense que dans le contexte de la sécurité agricole nationale il n’y arien de mal.

Mais par contre, est possible la vente par les propriétaires de leurs parts. Ce n’est pas un secret que plus de 30% des ces propriétaires sont les gens qui ont plus de 65 ans. Nous avons calculé: un million de personnes après la distribution de parts ont décédé, et 300 mille d'entre elles n'ont pas transféré leurs terres en succession. Cette terre est revenue à l'État.

Soyons honnêtes: si cette réforme a eu lieu et la distribution de parts s'est passée, cela signifie que nous avons donné aux gens les droits. Et nous-même, nous les avons limité. En fait, des gens sont les propriétaires de la terre, mais l'État artificiellement ne leur donne pas le droit de disposer de cet actif. Je comprends que derrière cela il y a une question de la sécurité, notammentcelle alimentaire, ainsi que la question du développement économique de l'Ukraine en général. Mais nous devoir y avoir un équilibre.

- Est-ce que vous êtes prêt à vous décider à la restriction de l'utilisation des terres? Dans les pays avec le secteur agricole bien développé il y a de telles restrictions: en Allemagne, par exemple, une parcelle limite fait 500 hectares, en Pologne – 300 ha, au Danemark également 300 ha, en France la plus grande taille d’une parcelle fait six parcelles minimales (parcelle minimale fait 25 ha). Et, accessoirement, une question sur les holdings agricoles. Ni aux États-Unis, ni en France, il n'en existe pas, là sont développées seulement des entreprises ou exploitations familiales, de partenariat et corporatives. Qu'en pensez-vous?

- Restrictions de quelle manière? S’il s'agit de la possession de la terre mais dans le contexte quand nous allons parler de la circulation des terres agricoles, alors, bien sûr, il faut en parler.

Lorsque nous parlons des holdings agricolesselon la conceptiond’aujourd'hui, ils ne sont pas propriétaires de la terre. Les holdings se sont formés sur la base des relations de location. Ils louent tout, la durée minimale de location est limitée chez nous, et pour la durée maximale, généralement, les gens ne signent pas de contrats. En moyenne ça fait pas plus de 10 ans.

Si aujourd'hui nous avons quelques moments négatifs en matière d'existence des holdings, alors il faut comprendre que c’est bien les relations foncièresqui existent actuellement ont donné à ces holdings une possibilité d'exister. Et lorsque nous disons que rien ne doit changer, alors cela contredità des déclarations parallèlesque nous avons quelque chose qui ne va pas.

Mais en même temps, je tiens à dire que l'activité commerciale qui crée de l'emploi et qui paie des impôts, ainsi que le potentiel d'exportation, celadoit être protégé par l'État. La seule chose qui est extrêmement importante, ce que le ministère, le gouvernement et le parlement doivent bâtir un modèle qui seraitmaximum efficace et opérant.

LES NÉGOCIATIONS AVEC LA CHINE EN MATIÈRE DE CORPORATION CÉRÉALIÈRE SE POURSUIVENT

- Ces derniers temps on parle beaucoup de la Corporation Nationale agro-alimentaireet céréalière. Alors qu’est-ce qui se passe? Quel est son destin?

- Nous avons reçu une lettre de la partie chinoise dans le contexte de la privatisation de cette société. Ils veulent des explications, parce que les termes du contrat d'emprunt qui a été signé bien avant l’arrivée de notre gouvernement, prévoyaient que toutes les modifications corporatives, y compris celle d'aliénation et de modification de la structure, doivent être mises en accord avec la partie chinoise. Nous menons des négociations avec les chinois à cet égard.

Pourquoi sont-ils importants? Parce que les ressources qui sont mises en dépôt à Eximbank (c'est de facto plus d'un milliard de dollars) doivent travailler pour l'efficacité et la qualité de la société. La société paie les intérêts de cette monnaie, mais en circulation elle a vraiment beaucoup moins d'argent. C'est-à-dire, la société utilise une plus petite ressource, mais elle paie pour toute la ressource. Bien sûr, cela a un impact sur la rentabilité de la société.

Mais, si on parle de la liste de tous les projets qui ont été lancés avec la Chine, alors c'est l'un des projets les plus réussis dans le contexte du fait qu'il sert les intérêts. Maintenant, il s’agît plutôtde comment sera servi le corps de la dette, et ce sont des paiements réguliers pendant la période de 10 ans à partir de l'année prochaine. Bien sûr, la présence de 1 milliard nous met à l’abri descirconstances de force majeure, mais je voudrais que la société céréalière puisseaux dépens du résultatfinancier couvrir notamment le corps de la dette.

L'UKRAINE EST PARMI LES LEADERS QUI EXPORTENT DES MATIÈRES PREMIÈRES, MAIS ON A BESOIN DE LA VALEUR AJOUTÉE

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Si on compare l’Ukraine avec le Danemark, alors en ayant 17 fois plus de terres qui sont en traitement, nous sommes 30 fois moins rentables.

- Monsieur le Ministre, quel est le plan de développement du ministère pour la période de 3-5 ans?

- Nous avons une stratégie. Il y a également des principales priorités que nous avons déjà exprimé oralement.

La première. Il me semble très importante la question de la réforme foncière. Nous allons nécessairement avoirdu progrès.

La question de la privatisation. Pour moi,un marqueur clé est la privatisation de la société «Ukrspyrt» (Alcool ukrainien), comme source de l'un des témoignages historiques de la corruption. Le ministère a préparé un projet de loi qui est soutenu dèjà par le gouvernement et le Comité du parlement en première lecture. J'espère fort qu’avant la fin du mois de mars nous allons pouvoir examiner cette loi dans la Verkhovna Rade d’Ukraine. C'est notre deuxième priorité. Et ce n'est pas seulement cette société, il y a d'autres qui doivent être examinées dans le contexte de la privatisation.

La troisième question c’est le soutien d'État. Là, nous, en tant que ministère, nous avons réussi à réaliser des progrès substantiels. Pour la première fois dans l'histoire de l'Ukraine, le soutien d’État est défini pour une certaine période, il est lié à l'efficacité du secteur agricole. Quand je disais que 1% du montant brut de la production agricole selon les résultats financiers de l'année précédente devait être orienté pour le soutien, ça sonnait comme... un titre. Maintenantcela figure dèjà dans le code budgétaire pour les 5 prochaines années. L'année précédente nous avons eu 5,5 milliards de hryvnas, selon nos prévisions pour l'année prochaine, nous aurons presque d'un milliard de plus. C’est-à-dire,la production augmente, alors le soutien augment aussi. Cette année, par rapport à l’année précédente, nous avons presque 20 fois plus un soutien direct à l'agriculture.

Ont eu lieu des changements en matière de régime spécial de l’incidence fiscale. Cela ravine la liquidité du secteur agricole, mais dans le cadre de l'aide que nous avons pu réaliser, nous avons effectivement résolu la question du régime spécial en matière d’éleveurs, de petits fruits et de jardinage. Aux dépens du soutien direct d'État,la TVA de facto payée sera indemnisée pour les catégories que nous voulons développer. Là où nous avons une chute, il faut l'arrêter, il faut stabiliser la situation et passer à la croissanceméthodique. Il s'agit, en premier lieu, de l'élevage.

L'un des programmes que nous lançons cette année, prévoit que 10% de soutien d'État (550 millions de hryvnas cette année) seront oreintés pour l’industrie des constructions mécaniques ukrainienne. L'année suivante le montant fera 15%, un an après - 20%. Nous avons du potentiel d'ingénierie et des sites de production. Il suffit de maîtriser des technologies qui existent aujourd’hui dans le monde, de les mettre à jour, notamment avec des fabricants internationaux, et de fabriquer des équipements nécessaires en Ukraine, tout en créant des emplois et en payant des impôts. Et, à propos, nous soutiendrons le secteur non pas au moyen d’un soutien des constructeurs des machinesspécifiques, mais par la création de la liquidité et de la possibilité d'acheter de la machinerie agricolepar des petits et moyens agriculteurs.

Si on parlede laproduction globe, alors nous avons un potentiel de croissance de surplus de 15 millions de tonnes. Mais notre tâche principale pour la perspective c’est de créer de la valeur ajoutée. En tant qu’exportateur de matières premières, nous sommes, bien sûr, l'un des leaders mondiaux. Nous sommes numéro 1 pour l'huile de tournesol, l'un des leaders pour le maïs et le blé. Mais j'aimerais avoir une valeur ajoutée. Si on compare l’Ukraine avec le Danemark, alors en ayant 17 fois plus de terres qui sont en traitement, nous sommes 30 fois moins rentables.

Même dans des conditions non-profitables pour nous en matière de conjoncture de baisse des prix pour les produits alimentaires, nous sommes toujoursen bénéfice, nous augmentons nos capacités. En 2016 l'Ukraine a atteint le meilleur résultat pour la récolte de céréales, presque 66 millions de tonnes, ce qui dépasse considéblement les indicateurs de toutes les années précédentes. Cela signifie que le potentiel est là, avant tout, il est dans la productivité des petites et moyennes entreprises. Si nous les ferons sortir au niveau de la performance des grandes exploitations, ils auront la même productivité que leurs voisins grâce à des technologies, notamment celles innovantes, ainsi que grâce à l'utilisation des produits phytopharmaceutiques et des engrais.

L'Ukraine a d'excellentes chances de se développer, mais il n'existe pas de surprises ou des cadeaux quand en un court laps de temps tout change radicalement.

Olga Таnassiytchouk, Berlin.