La banque mondiale précise les conditions pour une croissance économique en Ukraine.

Selon la Banque mondiale, pour atteindre une croissance économique de 4% ou plus au cours des deux prochaines années, l'Ukraine devra maintenir sa stabilité macroéconomique et achever les réformes du marché foncier, du secteur financier, de la lutte contre la corruption et de la privatisation.

C'est ce qui ressort d’un rapport économique de la Banque mondiale en Ukraine, publiée le 10 avril :

"Pour relancer la croissance économique à 4% au cours des deux prochaines années, il faudra des mesures visant à préserver la stabilité macroéconomique et l'achèvement des réformes en cours sur les marchés fonciers, le secteur financier, la lutte contre la corruption et la privatisation pour sooutenir la confiance des investisseurs. Si les réformes sont retardées, la croissance pourrait tomber en dessous des niveaux actuels dans un environnement incertain " à mesure que les risques de financement augmentent, a déclaré la Banque mondiale.

L’organisme estime que les réformes enverraient un signal important pour renforcer la confiance des investisseurs, aideraient à mobiliser le financement international nécessaire et sauvegarderaient la stabilité macroéconomique.

Selon les estimations de la Banque mondiale, la croissance économique devrait être de 3,5% en 2018 si les réformes en cours en matière de lutte contre la corruption, des marchés fonciers, des banques d'État et de la privatisation pouvaient être avancées au cours des prochains mois, ce qui constituerait un signal important pour les investisseurs.

La Banque mondiale prévoit également que l'Ukraine sera confrontée à d'importants besoins de financement pour rembourser sa dette publique et les pressions budgétaires découlant de l'augmentation des salaires et des avantages sociaux dans le secteur public en 2018 et 2019.

Mobiliser un financement international adéquat en achevant les réformes en cours dans les mois à venir sera important pour maintenir la stabilité macroéconomique, a ajouté la Banque mondiale.

La réalisation de l'objectif de déficit budgétaire de 2,5% du PIB en 2018 nécessitera un meilleur ciblage des subventions aux services de logement, les nouvelles augmentations salariales étant subordonnées aux mesures d'optimisation du réseau scolaire et hospitalier et à la dotation du secteur public et identifier les options abordables pour augmenter les retraites du secteur public.