Le proces de l'affaire de Mykola Semena s’est ouvert en Crimée

Le 17 février, le proces de l'affaire de Mykola Semena s’est ouvert à la cour de Simferopol.  

Cette information est publiée sur le site de Radio Svoboda.

Les autorités d'occupation accusent le journaliste de lancer des appels publics en faveur du séparatisme» pour avoir publié un article contre l'annexion de la Crimée. Il risque 5 ans de prison.

La veille, 27 organisations des droits de l’Homme ont condamné la poursuite pénale engage contre Semena et ont déclaré que le Kremlin organisait des représailles contre ceux qui osaient de critiquer les actions de la Russie en Crimée qu’elle avait annexée en 2014 ».

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L’OSCE et les organisations internationales des droits des journalistes considèrent la poursuite de Semena comme une attaque contre la presse indépendante et la dissidence.

À titre d’exemple, Dunja Mijatović, représentante de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) pour la liberté des médias a exprimé sa plus grande inquiétude  face à la situation avec Mykola Semena. «Le cas de Semena nous rappelle cette pratique despotique que le gouvernement pro-russe utilise afin de faire taire tous les critiques à son égard», a déclaré Dunja Mijatović, avant d’ajouter que «il est inadmissible de poursuivre un journaliste parce qu’il exprime ses opinions ».

La situation autour des otages politiques ukrainiens détenus par la Russie, à savoir Roman Souchtchenko, correspondant d’Ukrinform, Oleg Sentsov, réalisateur, Mykola Semena, journaliste ukrainien persécuté en Crimée et les problèmes des médias tatars était un des sujets de discussion lors d’une session d’hiver d’APCE à Strasbourg.

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