La mère de Stanislav Klych a pu lui rendre visite en prison

La mère de Stanislav Klych, citoyen ukrainien, arrêté et condamné illégalement en Russie, a pu enfin rendre visite à son fils. Selon elle, Stanislav se sent mal, il est affaibli et très maigre.

Cette information a été communiquée par Iryna Gerachtchenko, première adjointe du président de la Rada Suprême de l’Ukraine.

« Madame Klych est de retour après un rendez-vous avec son fils, Stanislav, détenu illégalement en prison russe. Elle pleure et décrit l’état de son fils : il se sent mal, il est affaibli psychologiquement et physiquement et a beaucoup maigri. Elle est très reconnaissante envers tous ceux qui se sont impliqués dans l’affaire de Stas et qui l’ont aidée à se préparer pour ce long chemin, à acheter des billets. Elle supplie ceux qui en ont la possibilité, de faire  tous les efforts pour que son fils soit libéré au plus vite », a-t-elle noté sur sa page Facebook.

Iryna Gerachtchenko souligne que la libération des otages et des prisonniers politiques est l’une des questions les plus importantes pour le gouvernement ukrainien. « C’est terrible, depuis un an, personne n’a été libéré ».

Selon Iryna Gerachtchenko la question de la libération des prisonniers politiques est évoquée à toutes les rencontres internationales.

« À Minsk, nous proposons plusieurs options et compromis pour débloquer ce procès, mais, malheureusement, nous n’avons aucune réponse. J’ai inclus un paragraphe sur la détention illégale des otages et des prisonniers politiques ukrainiens en Russie, comme crimes commis par la Russie, dans mon amendement dans la loi sur la réintégration du Donbass ».

Le 26 octobre 2016, la Cour suprême de la Russie avait reconnu la légalité du verdict condamnant deux citoyens ukrainiens, Mykola Karpyuk et Stanislav Klych, à respectivement 22 et 20 ans de prison ferme. Selon l’accusation russe, ils auraient été membres de l’organisation nationaliste ukrainienne UNA-UNSO et se seraient battus au sein des unités séparatistes tchétchènes contre les Forces armées russes.

Les deux Ukrainiens nient ces accusations et ont déposé un recours auprès de la Cour européenne des droits de l’Homme.

EH