Le nombre de prisonniers politiques en Crimée a atteint 57 personnes

Cinquante-sept prisonniers politiques sont actuellement détenus en Crimée occupée par la Russie. 

C’est Eskender Bariyev, président du Centre des ressources des Tatars de Crimée et membre du Mejlis du peuple tatar de Crimée, qui a fait cette déclaration.

Selon le portail Crimée.Realités, il a noté que de nouvelles détentions ont été signalées sur la péninsule après que les deux dirigeants des Tatars de Crimée, Ilmi Oumerov et Akhtem Tchiygoz, avaient été extradés en Turquie.

La ministre adjointe de la Politique d'information de l'Ukraine, Emine Djaparova, a souligné qu'il était nécessaire de fournir des informations sur les prisonniers politiques, détenus en Crimée et en Russie.

« Plus de 50 symboles de résistance dans la Crimée annexée : les personnes qui sont jugées ou qui purgent leur peine suite aux affaires politiques, et il est important de sensibiliser [le public] à ces cas et aux autres cas de violation des droits et libertés en Crimée », a-t-elle déclaré, avant d’ajouter que 100 enfants sur la péninsule sont maintenant restés sans le soutien de leurs parents, victimes de la répression.

Après l'annexion russe, la Crimée a vu les perquisitions devenir plus fréquentes, notamment dans des maisons et bureaux des journalistes indépendants, des militants du mouvement national tatar de Crimée, des membres du Mejlis du peuple des Tatars de Crimée, ainsi que des musulmans de Crimée, soupçonnés d'avoir des liens avec le Hizb ut-Tahrir, l’organisation interdite en Russie.

Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a exprimé sa préoccupation au sujet de la persécution des citoyens ukrainiens en Crimée annexée et a appelé à cesser d’exercer de la pression sur eux.

kh