Les habitants de Crimée forcés d'aller voter le 18 mars

Nariman Djelyaev, un activiste tatar, a déclaré que ceux qui ne veulent pas aller voter lors des éléctions présidentielles en Crimée occupée sont victimes de menaces.

Cette déclaration provient de sa page Facebook :

"Des méthodes d'intimidation et de menaces sont utilisées à l'égard des employés des institutions publiques, des enseignants, des médecins, des étudiants des établissements d'enseignement supérieur afin d'assurer un taux de participation dans les bureaux de vote. Les agents des bureaux de poste, des administrations locales, des bailleurs immobiliers et des administrations locales mènent une enquête préliminaire sur la participation ou la non-participation aux élections", a déclaré Djelyaev.

Selon lui, en cas de refus à participer aux élections, les personnes se verraient menacer de licenciement, de suspensions de leurs allocations sociales, ainsi que de ne plus être désservis par les services de la voirie ou de l'approvisionnement en eau.

Djelyaev estime que la situation actuelle prouve que la libre expression de la volonté lors des élections présidentielles en Crimée est impossible :

"Nous, les activistes du mouvement national du district de Belogorsky en Crimée, sommes convaincus que les prochaines élections présidentielles russes en Crimée sont illégitimes et que la communauté internationale ne devrait pas reconnaître leurs résultats », conclu son message.

EH