Volodymyr Zelensky n’a rempli que deux de ses promesses électorales sur neuf

Depuis le début de sa présidence, Volodymyr Zelensky n’a tenu que deux de ses promesses électorales sur neuf.

Des experts du Comité des électeurs d'Ukraine ont analysé les déclarations publiques de l'actuel dirigeant ukrainien, qu'il a faites dans une interview accordée à la chaîne télé 1 + 1 le 24 mars 2019. Dans cette interview, le futur président parle de sa volonté de réaliser des réformes importantes en Ukraine, de restaurer son économie et de mettre fin à la guerre dans le Donbass.

Le Comité des électeurs d'Ukraine a souligné que l'accomplissement des promesses de l'actuel président était principalement de nature formelle et ne permettait pas la mise en œuvre des tâches fixées par Zelensky.

«Les principales promesses concernant la situation économique et sociale n'ont pas été tenues. Ce sont surtout de petites décisions qui ont été mises en œuvre, qui ont peu d'effet. En règle générale, les recettes proposées par le candidat Volodymyr Zelensky n'ont pas produit l'effet souhaité et de facto ne fonctionnent pas», a souligné Olexiy Kochel, directeur de l’organisation.

Il s’agit de la création de la chaîne de télévision d'État russophone « Dom», qui diffuse sur le territoire du Donbass, ainsi que de l'adoption de la loi sur la destitution du président.

En revanche, Volodymyr Zelensky et son équipe n'ont pas pu stimuler l'économie ukrainienne.

«Les indicateurs économiques de base ne se sont pas améliorés et certains d'entre eux se sont détériorés. Fin 2019, la production industrielle a baissé de 0,5% (en 2018, elle a augmenté de 3%). L'agriculture a augmenté de 1,1% (en 2018 - de 8,1%), la construction - de 20% (en 2018 - une augmentation de 8,5%). Les prix sur le marché de la consommation ont augmenté de 7,9% par rapport à l'année dernière», ont déclaré les experts.

L'amnistie fiscale pour les entreprises n’a pas été mise en place. Les mécanismes de la déclaration zéro et de l'amnistie fiscale n'ont pas encore été mis en œuvre dans la pratique. Dans le même temps, certaines initiatives du Serviteur du Peuple ont au contraire suscité de vives critiques de la part des représentants des petites et moyennes entreprises (notamment la loi dite des caisses enregistreuses pour les auto-entrepreneurs).

Le président a également proposé d'étendre le format de Minsk et d'y inviter les États-Unis et la Grande-Bretagne. À l'heure actuelle, les négociations à Minsk se déroulent sans la participation des diplomates américains et britanniques.

La lutte contre la corruption, les paiements sur les prêts du FMI et les accords avec le fonds dans le domaine tarifaire, ainsi que sur la privatisation des grandes entreprises publiques, sont toujours en cours de réalisation.