L'UE appelle la Russie à mettre fin aux pressions exercées sur les Tatars de Crimée en Crimée occupée

L'Union européenne a condamné les violations systémiques des droits de l'homme en Crimée occupée et a appelé la Russie à mettre fin à la pression constante qui pèse sur la communauté tatare de Crimée.

« Le 7 juillet 2020, sept personnes, dont la plupart sont des Tatars de Crimée, ont été arrêtées dans la péninsule de Crimée pour leur affiliation politique présumée. L'Union européenne considère que leur détention est motivée par des raisons politiques et, comme elle a été effectuée en vertu de la législation russe par les « autorités » russes sur le territoire ukrainien, elle est donc illégale en vertu du droit international », lit-on dans la déclaration du porte-parole de l'UE sur les violations des droits de l'homme et la détention illégale de Tatars de Crimée par la Fédération de Russie.

Comme il est indiqué dans le document, l'UE ne reconnaît pas l'application de la législation russe en Crimée et dans la ville de Sébastopol et espère que tous les Ukrainiens détenus illégalement seront libérés sans délai.

« L'UE attend de la Russie qu'elle mette un terme aux pressions exercées à l'encontre de la communauté des Tatars de Crimée. Les normes internationales des droits de l'homme doivent être garanties dans la péninsule. L'accès complet, libre et sans restriction des acteurs internationaux des droits de l'homme à l'ensemble du territoire de l'Ukraine, y compris la Crimée et Sébastopol, continue d'être primordial », indique le texte de la déclaration.

Il est également souligné que l’UE est indéfectible dans son soutien à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues.

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kh