Charles Michel : Au cours des sept dernières années l'UE a alloué à l’Ukraine plus de 16 milliards d'euros

Pour soutenir le choix européen fait par l'Ukraine, l'UE lui a alloué plus de 16 milliards d'euros au cours des sept dernières années, notamment dans le contexte de la mise en œuvre de l'accord d’association.

Selon le président du Conseil européen Charles Michel, il s’agit d’un soutien le plus important que l'UE ait apporté à un partenaire et la preuve de nos relations étroites.

« Nous avons toujours été un partenaire et un soutien importants de l'Ukraine. Et nous avons accru notre soutien après les événements historiques de 2014 et la révolution de la dignité. Pour soutenir le choix européen fait par l'Ukraine, l'UE lui a alloué plus de 16 milliards d'euros au cours des sept dernières années, notamment dans le contexte de la mise en œuvre de l'accord d'association - le soutien le plus important que l'UE ait apporté à un partenaire et la preuve de nos relations étroites », a-t-il déclaré lors de son intervention lors du Forum « Ukraine 30 ».

Selon le président du Conseil de l’Europe, des progrès substantiels ont été accomplis, mais il reste encore beaucoup à faire, en particulier en ce qui concerne l'état de droit, la réforme du système judiciaire et la lutte contre la corruption.

« Les citoyens ukrainiens méritent un système judiciaire qui respecte et fait respecter l'état de droit, qui soit responsable et indépendant d'intérêts particuliers et qui démontre qu'il n'y a pas d'impunité pour la corruption. Telles sont les conditions propres à assurer la confiance du peuple ukrainien envers les institutions judiciaires. Cela revêt une importance capitale pour améliorer le climat des affaires en Ukraine et attirer les investissements étrangers. C'est le seul moyen d'assurer une croissance économique durable », a-t-il souligné.

Charles Michel a également rappelé que dans le cadre de l'accord d'association, l'Ukraine s'est engagée en faveur de la lutte contre la corruption et d'une réforme judiciaire globale. Il s'agit là de conditions importantes dans le cadre du programme d'assistance macrofinancière, approuvé récemment, et du processus de libéralisation du régime des visas. Il a souligné la nécessité d'intensifier les efforts en matière de réforme du système judiciaire. Une réforme globale du système judiciaire s'impose d'urgence pour réamorcer les principales instances de gouvernance judiciaire et mettre en place une nouvelle procédure de sélection transparente et fondée sur le mérite pour les juges du Conseil supérieur de la justice. Ces réformes sont complexes et difficiles. Elles nécessitent du courage et un leadership fort. J'ai donc bon espoir que cette conférence viendra renforcer les efforts déployés.

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