L’UE fixe trois conditions incontournables pour toute paix en Ukraine
La Commission européenne salue les progrès jugés « constructifs » réalisés ce week-end lors des discussions sur une éventuelle paix en Ukraine, mais avertit que « beaucoup de travail reste à faire ». C’est ce qu’a déclaré lundi la porte-parole de l’institution, Paula Pinho, lors d’un point presse à Bruxelles.
Elle a réaffirmé que trois « lignes rouges » restent incontournables pour l’UE : les frontières de l’Ukraine ne peuvent être modifiées par la force, l’armée ukrainienne ne doit subir aucune restriction et tous les enfants ukrainiens déportés par la Russie doivent être restitués.
Paula Pinho a également insisté sur la nécessité que « l’agresseur — la Russie — paie pour les destructions » commises en Ukraine et a souligné que les discussions sur l’utilisation des avoirs russes gelés pour compenser les pertes ukrainiennes sont « encore plus urgentes ».
Une réunion des représentants de la « Coalition des volontaires » est prévue mardi 25 novembre en visioconférence.
Par ailleurs, selon Axios, l’administration Trump aurait mené des consultations secrètes avec Moscou pour préparer un plan en 28 points visant à mettre fin à la guerre. Ce plan couvre quatre volets : la paix en Ukraine, les garanties de sécurité, la sécurité en Europe et l’avenir des relations entre les États-Unis, la Russie et l’Ukraine.
À Genève, les délégations ukrainienne et américaine ont convenu de poursuivre l’élaboration de propositions communes. Les deux parties ont qualifié les discussions de « très productives » et réaffirmé que tout futur accord devra respecter pleinement la souveraineté ukrainienne et garantir une paix durable et juste. Un document-cadre révisé a été préparé à l’issue de ces négociations.