Ukraine publie la liste de sportifs russes et biélorusses complices de la propagande de guerre

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Le Service principal de renseignement du ministère ukrainien de la Défense a publié sur le portail War&Sanctions les données concernant dix sportifs russes et biélorusses participant à des événements de propagande et continuant à prendre part à des compétitions internationales.

Ces informations figurent dans la section « Champions de la terreur ». Parmi eux se trouve Elena Kirilova (Nadel), qui occupe le poste de « ministre des Sports par intérim de la région de Kherson ». Elle supervise le programme fédéral de stages et d’entraînements conjoints pour les sportifs des territoires ukrainiens occupés avec des athlètes russes au centre fédéral « Crimée ». Elle organise des événements sportifs de propagande visant à intégrer la population des territoires occupés dans l’espace culturel russe et à soutenir l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Parmi les sportifs figurent également:

Alsu Minazova, slalomeuse russe, participante à des actions de propagande avec des représentants du gouvernement russe. En 2025, elle a pris part aux championnats d’Australie et d’Océanie de slalom kayak en tant que sportive neutre selon la Fédération internationale de canoë.

Alina Garnachko, gymnaste artistique biélorusse, participante du festival de propagande « Le temps de nos victoires » organisé par le président autoproclamé biélorusse Alexandre Loukachenko. En 2025, elle a concouru dans plusieurs compétitions internationales en Bulgarie, Allemagne et Portugal en tant que sportive « neutre ».

Trois haltérophiles russes : Yana Sotiéva, Regina Shaidullina et Anastasia Romanova, ayant participé à des stages sur les territoires ukrainiens occupés et sélectionnées dans l’équipe russe pour les championnats du monde d’haltérophilie 2025. À la suite d’une requête officielle de l’Ukraine, la Fédération internationale d’haltérophilie (IWF) a exclu ces athlètes ainsi que dix autres représentants russes et biélorusses.

Ce cas illustre que la divulgation publique de faits concrets peut avoir un impact réel sur les complices du Kremlin.

La section « Champions de la terreur » du portail War&Sanctions recense désormais 177 sportifs et dirigeants impliqués dans la propagande de guerre.

Photo: Freepik