Le sort de Souchtchenko et d'autres prisonniers du Kremlin est considéré au plus haut niveau en France

Le sort de Roman Souchtchenko, un journaliste ukrainien détenu illégalement à Moscou, ainsi que celui des autres prisonnier ukrainiens en Fédération de Russie, est considéré avec le plus grand sérieux par les autorités françaises.

Cette déclaration a été faite par l'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d'Ukraine en France, Oleg Shamshur, dans un entretien accordé au média ukrainien Livyy bereg :

"Il y a beaucoup de personnes en France (à la fois au niveau officiel et parmi le grand public) qui sont véritablement préoccupés par le sort de Roman Souchtchenko et d'autres prisonniers ukrainiens", a déclaré Shamshur.

Selon lui, les familles des prisonniers ukrainiens, à l'invitation de l'ambassade de France, se sont rendus à Paris et ont été reçus par le ministère des Affaires étrangères, l'administration présidentielle, et l'Assemblée nationale.

"Au cours de sa visite à Kiev, Jean-Yves Le Drian, en compagnie de Pavlo Klimkine et Iryna Herachtchenko, ont rencontré militaires ukrainiens libérés de leur captivité en Russie et des proches de prisonniers politiques ukrainiens prisonniers du régime d'occupation russe. La volonté française de continuer à faire des efforts pour la libération des personnes détenues par la Russie et la recherche des disparus a été confirmée", a ajouté le diplomate.

Il a également souligné qu'en France s'est formé un puissant mouvement de solidarité avec le réalisateur ukrainien Oleg Sentsov, également détenu illégalement en Russie, sous les auspices de l'ancienne ministre de la Justice et garde des sceaux Christiane Taubira :

"Récemment, je participais à une projection d'un documentaire sur le réalisateur ukrainien auquel elle participait également, ainsi que l'actuelle ministre de la Culture, Françoise Nyssen. Je leur ai parlé de la pétition demandant la libération de Sentsov et de la manifestation organisée par les membres du Groupe d'initiatives près de l'ambassade de Russie à Paris contre la répression exercée sur Sentsov", a conclu Shamshur.