La Russie a lancé une frappe sur la ville de Soumy, faisant au moins trois morts et 25 blessés
Ce matin vers 9h, l’armée russe a lancé cinq frappes de lance-roquettes multiples à longue portée sur le centre-ville de Soumy, faisant au moins trois morts et une vingtaine de blessés. Parmi les blessés, il y a quatre enfants.
« Environ 20 personnes ont été blessées à la suite de l’attaque ennemie à Soumy. Parmi les blessés figure un enfant de 17 ans. Il y a aussi des personnes dans un état grave. Deux personnes, malheureusement, sont décédées. Toutes nos condoléances à leurs proches. La frappe a endommagé un établissement médical, des voitures et des habitations », indique le message de l’Administration militaire régionale de Soumy (OVA) sur Telegram.
Plus tard, l’OVA a précisé que le nombre de morts était passé à trois personnes, une femme était morte dans un hôpital. On compte 25 blessés, dont quatre enfants. Trois adultes et trois enfants sont aux soins intensifs dans un état grave. Les médecins se battent pour sauver leurs vies.
Un quartier général a été mis en place sur les lieux de l’attaque pour coordonner les secours et la gestion des conséquences.
Comme l’a indiqué sur Telegram le parquet régional de Soumy, les Russes ont frappé plusieurs zones différentes de la ville en même temps. Le parquet enquête sur cette attaque en tant que crime de guerre. Dans un des quartiers, un obus a touché la chaussée, provoquant l’incendie d’un véhicule, rapidement maîtrisé par les pompiers.
Dans un autre quartier, un immeuble résidentiel a été endommagé — sans destructions massives ni incendie. Trois maisons privées, un entrepôt, un garage, quatre voitures et un des bâtiments d’un hôpital ont aussi été touchés. L’inspection des lieux se poursuit.
Le parquet signale la mort de deux civils hommes, et parmi les blessés figurent quatre enfants.
Comme précisé, sous la direction procédurale du parquet régional de Soumy, une enquête préliminaire est en cours pour crime de guerre ayant entraîné la mort de civils (partie 2 de l'article 438 du Code pénal de l'Ukraine).