Une explosion d'un gazoduc en Russie
Dans la soirée du 10 juillet, une forte explosion suivie d'un incendie de grande ampleur s'est produite dans la ville russe de Langepas, dans le district autonome de Khanty-Mansi de la région de Tioumen de la Fédération de Russie.
Cette information a été communiquée à Ukrinform par une source des services de renseignement de la défense ukrainienne.
L'opération spéciale aurait détruit une section d'un grand gazoduc desservant des entreprises militaro-industrielles russes dans les régions de Tcheliabinsk, d'Orenbourg et de Sverdlovsk.
Selon la source, la capacité du gazoduc touché est de 2,6 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an. Et compte tenu de la distance entre les stations de compression de gaz (environ 20 kilomètres), les deux conduites endommagées par les explosions contenaient près de 4 112 000 m3 de gaz.
Le prix de 1 000 m3 de gaz étant actuellement d'environ 350 USD, les dommages immédiats s'élèvent à eux seuls à au moins 1,3 million d'USD.
La source explique que les travaux de remise en état et de test du gazoduc prendront environ un mois, car les conduites endommagées sont situées dans une zone marécageuse, ce qui complique le travail des équipes de réparation et réduira le volume des livraisons de gaz pour la période à 25 millions de mètres cubes. Cela se traduira par des pertes matérielles indirectes de près de 76 millions d'USD.
Selon les médias locaux, les puissantes explosions ont laissé la population locale « profondément inquiète ». Les services d'urgence et les équipes de réparation ont été immédiatement dépêchés sur les lieux.
« La Sibérie occidentale, avec ses ressources naturelles les plus riches, qui alimente littéralement Moscou et permet au Kremlin de vivre dans le luxe, devrait à nouveau penser à son propre avenir. On le sentiment que quand les habitants commenceront à défendre activement leur indépendance vis-à-vis du centre, ces « explosions inexpliquées » cesseront, les Sibériens ne mourront plus pour les intérêts de Poutine dans ce que l'on appelle le « SVO » et la région prospérera grâce à ses ressources naturelles. Il est probable que quelque chose se produise ici et là, avec des explosions et d'énormes pertes », a commenté la source de renseignement ukrainienne.
Pour rappel, le 5 juillet, le gazoduc russe de Vladivostok, qui alimente en gaz un certain nombre d'installations militaires des forces armées russes situées le long de la mer du Japon, notamment certaines unités de la 155e brigade de marine de la flotte russe du Pacifique, a « soudainement » explosé.