Guerre en Ukraine : Une frappe russe sur une colonie pénitentiaire dans la région de Zaporijjia fait au moins 17 morts et 42 blessés

Dans la nuit, les troupes russes ont lancé une frappe sur l’un des établissements pénitentiaires de la région de Zaporijjia, a déclaré le chef de l’administration militaire régionale, Ivan Fedorov, sur Telegram.

« Cette nuit, les Russes ont attaqué l’un des établissements pénitentiaires de la région. Malheureusement, il y a des morts et des blessés », a-t-il précisé.

Ivan Fedorov a indiqué que le bombardement avait détruit plusieurs bâtiments de l’établissement. Des habitations privées à proximité ont également été endommagées. Au total, 16 personnes ont été tuées et 35 blessées.

Selon le Service national pénitentiaire, les premiers rapports font état de destructions importantes : le bâtiment administratif, le secteur de quarantaine, ainsi que le réfectoire, totalement détruit.

« L’attaque a causé la mort de 17 détenus, 42 ont été blessés. Les blessés graves ont été hospitalisés dans des établissements relevant du ministère de la Santé. Environ 40 autres personnes ont subi des blessures de gravité variable. Un employé de l’établissement a été légèrement blessé par des éclats. Les informations sont en cours de mise à jour », peut-on lire dans le communiqué.

Environ 50 agents de sécurité du Service pénitentiaire ukrainien ont été mobilisés pour assurer l’ordre dans l’établissement. Les blessés se trouvent dans l’infirmerie, le poste de garde et d’autres unités de l’établissement, et ont tous reçu une assistance. Le périmètre n’a pas été endommagé, il n’y a pas de menace d’évasion.

Le chef de cabinet de la présidence ukrainienne, Andriy Yermak, a déjà réagi à l’attaque, affirmant qu’il s’agit d’un nouveau crime de guerre de la Russie, et que cela ne s’arrêtera pas tant que les Russes ne seront pas stoppés.

« Le régime de Poutine, dont certains représentants menacent même les États-Unis, doit subir des frappes économiques et militaires qui le priveront de sa capacité à faire la guerre. Le risque d’une guerre généralisée en Europe est bien réel tant que Poutine renforce son complexe militaro-industriel et peut faire appel à la Corée du Nord », a-t-il ajouté.