La Présidente de l’Estonie : La sécurité de l’Ukraine est aussi la nôtre

Depuis la tribune de l’ONU, Kersti Kaljulaid, Présidente de l’Estonie a déploré les guerres en Ukraine et en Syrie, avant de dénoncer les régimes autoritaires, comme celui du Bélarus, qui use de nouveaux outils hybrides pour attaquer les sociétés démocratiques. 

La sécurité de l’Ukraine est aussi la nôtre, a-t-elle martelé, et a souligné que son pays a veillé au Conseil de sécurité à ce que l’agression de la Fédération de Russie dans le Donbass et son annexion illégale de la Crimée demeurent inscrites à l’ordre du jour.  La Présidente de l’Estonie a appelé à la solidarité dans la réponse aux défis actuels.

Les pays répressifs, a-t-elle encore dit, exportent ce qui se passe chez eux, dont la peur.  C’est pourquoi nous devons parler de la répression au Bélarus, nous montrer solidaires face au comportement « agressif et déstabilisateur du régime d’Alexander Loukachenko » et reconnaître que la volonté de la nation du Bélarus doit seule façonner son avenir. 

La transformation technologique, a-t-elle poursuivi, doit aller de pair avec le respect intégral des libertés fondamentales.  Elle a insisté sur le potentiel du numérique pour combler le fossé entre les pays, « évidemment, sans conforter dans leur position les régimes répressifs ».  Les outils numériques doivent être utilisés au bénéfice des citoyens, et pas pour leur oppression.  La Présidente a rappelé que son pays est l’un des créateurs du cadre normatif pour un comportement responsable des États dans le cyberespace, dont le cœur doit être le respect du droit.  L’Estonie, membre du Conseil de sécurité, a organisé les premières discussions de l’année. 

Elle a insisté sur l’énormité des besoins humanitaires en Afghanistan, plus de 18 millions de personnes ayant besoin d’une aide.  Elle a mis en garde contre un recul pour les Afghanes, avant d’indiquer que les femmes ont été très touchées par la pandémie partout dans le monde.  La Présidente a appelé à renforcer la campagne vaccinale dans le monde pour mettre fin à la pandémie et favoriser la reprise.

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