Le secrétaire général de l’OTAN préconise d’établir des cadres qui garantissent la sécurité de l’Ukraine

Lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères des pays de l’OTAN, le secrétaire général de l’Organisation, Jens Stoltenberg, a annoncé que les Alliés allaient préparer le sommet de Vilnius et que leurs échanges porteraient notamment sur « l’accroissement de l’aide à l’Ukraine et les moyens d’inscrire cette aide dans la durée ».

M. Stoltenberg a souligné que tous les Alliés s’accordaient sur le fait que l’Ukraine deviendrait membre de l’Alliance, et rappelé que « Moscou n’avait pas de droit de veto sur l’élargissement de l’OTAN ». Le secrétaire général de l’OTAN a souligné qu’aux yeux des Alliés, « le plus urgent et le plus important, dans l’immédiat, est que l’Ukraine, État souverain et indépendant, l’emporte »

« Par ailleurs, nous devons faire en sorte que l’histoire ne se répète pas et que la Russie cesse définitivement d’agresser l’Ukraine. Il faut donc mettre en place des cadres qui garantissent la sécurité de l’Ukraine après la guerre », a-t-il souligné.

Autre sujet à l’ordre du jour de la réunion des ministres : le renforcement du dispositif de dissuasion et de défense de l’OTAN. Il s’agit de poursuivre le gros travail d’adaptation commencé en 2014. Un tel renforcement exigera d’augmenter les budgets de défense. Le secrétaire général s’est dit d’avis qu’à Vilnius, les chefs d’État et de gouvernement devraient convenir que les 2 % du produit intérieur brut consacrés à la défense sont un point de départ et non pas un objectif à atteindre. À Oslo, les Alliés réfléchiront enfin à la manière d’approfondir encore la relation de l’OTAN avec ses partenaires de l’Indo‑Pacifique (Australie, Japon, Nouvelle-Zélande et Corée du Sud), et ils réaffirmeront leur forte volonté de voir la Suède intégrer l’Organisation. « Je me rendrai à Ankara sous peu pour voir comment nous pouvons accélérer le processus d’adhésion de la Suède », a conclu M. Stoltenberg.