Les participants au sommet de la Plateforme pour la Crimée ont adopté une déclaration commune

À l’issue du sommet de la Plateforme pour la Crimée qui s’était déroulé à Prague le 24 octobre, les délégations participantes ont adopté une déclaration commune.

Dans cette déclaration, les représentants des plusieurs pays ont exprimé leur intention de renforcer davantage les sanctions contre la Fédération de Russie.

« La déclaration commune des participants du deuxième sommet parlementaire de la Plateforme internationale pour la Crimée. Dans le document final, les participants au sommet ont souligné que la restauration de l'intégrité territoriale de l'Ukraine à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues, y compris la désoccupation de la Crimée et de Sébastopol, ainsi que la garantie de la souveraineté de l'État de l'Ukraine, constituent une condition préalable fondamentale pour mettre fin à la guerre et établir une paix durable dans la région », a annoncé Rouslan Stefantchouk, président de la Verkhovna Rada de l’Ukraine.

En outre, les parlementaires ont condamné la nullité juridique des soi-disant « référendums » et « élections » dans les territoires temporairement occupés de l'Ukraine.

Les représentants des parlements ont également condamné le retrait de la Russie de l'Initiative céréalière de la mer Noire, les attaques systématiques contre les infrastructures d'exportation, les menaces pesant sur la navigation commerciale et le blocus des ports maritimes ukrainiens, qui menace la sécurité alimentaire mondiale. Parallèlement, ils ont réaffirmé leur soutien politique, diplomatique, militaire, sécuritaire et financier à l’Ukraine.

En particulier, les parlementaires ont exprimé dans la déclaration leur intention de soutenir l'application et de renforcer davantage les sanctions contre la Fédération de Russie, de prendre des mesures diplomatiques, économiques et autres pour faire pression sur la Fédération de Russie, ainsi que de s'opposer au contournement des sanctions.